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Front social : « le maintien de certains mots d’ordre ne cadre pas avec l’urgence sanitaire » (MPP)

En conférence de presse ce mercredi 29 avril 2020, le parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a salué la « magnanimité » du président du Faso qui a ordonné le rétablissement des salaires suspendus au mois d’avril de certains enseignants.

Pour le parti au pouvoir, bien que la maladie à coronavirus est redoutable, elle n’est pas invincible. Pour cela, a-t-il invité les Burkinabè à l’observatoire stricte des mesures barrières édictées par le ministère de la santé en charge du pilotage de la lutte contre le Covid-19 et les mesures de quarantaine décidées par les autorités nationales. « La victoire sur le Covid-19 au Burkina Faso sera une réalité si toutefois nous mettons tous ensemble la main dans le cambouis, sans récriminations, sans accusations, sans fondement et sans critiques stériles et égoïstes », ajoute Simon Compaoré, président du parti au pouvoir.

Mais au delà de tout, note-t-il, « notre cohésion sociale face à la menace du Covid-19 est mise à mal par l’attitude d’une catégorie d’acteurs du front social dont le maintien de certains mots d’ordre ne cadre pas avec l’urgence sanitaire du moment que nous vivons au Burkina Faso ». Il a souhaité que « l’instinct de survie collective qui anime [tout le monde] » l’emporte sur toute autre considération.

Intervenant sur la question du front social, Clément P. Sawadogo, vice-président du parti au pouvoir, a rappelé qu’au niveau de l’éducation qui doit compter environ 25 syndicats, « il y a 16 syndicats précisément qui ont sollicité la grâce du président du Faso pour la levée de la suspension des salaires ». Le président du Faso, poursuit-il, les a entendus et a donné une suite favorable à cela. Ce qui fait qu’il y a eu la levée de la suspension en réponse à cette sollicitation. « Nous pensons qu’il y a un effort quand même au niveau du dialogue gouvernement-syndicats, il y a un effort également du président du Faso, du gouvernement à écouter les partenaires sociaux et faire en sorte qu’on puisse, au bout des concessions de part et d’autre, trouver une solution qui puisse rendre sereine les actions au niveau de l’éducation et peut-être aussi dans les autres secteurs », a-t-il soutenu

Pour rappel, des syndicats étaient montés au créneau en mars dernier pour dénoncer la baisse du pouvoir d’achat des travailleurs et avaient aussi demandé l’annulation de l’application de l’IUTS sur les primes et indemnités des travailleurs. Des grèves ont été menées et le salaire de plus 700 travailleurs avait été suspendu. Les syndicats de l’éducation avaient donc posé des conditions au gouvernement pour la réouverture probable des classes. Parmi ces conditions, figurait le rétablissement des salaires avec dédommagement

Armand Kinda

Minute.bf

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