L’Union pour le Progrès et Changement (UPC) a animé une conférence de presse à son siège national, à Ouagadougou le 30 avril 2020. Objectif: se prononcer sur les circonstances de la mort de l’honorable Rose Marie Compaoré, député UPC, 2ème vice-présidente présidente de l’Assemblée nationale et la gestion du Covid-19 par le gouvernement.
« Le gouvernement a plusieurs fois menti au peuple burkinabè », a indiqué Adama Sosso. Mais la goutte d’eau qui fait déborder le vase selon le président du groupe parlementaire UPC, Le Poé Naaba est le « mensonge du ministre de la Santé devant la représentation nationale ». Pour l’UPC les conséquences de cet acte mensonger doivent être tirées. C’est la raison pour laquelle: « l’UPC exige la démission de la ministre de la Santé ».
L’UPC a d’ores et déjà pris des mesures à l’Assemblée nationale pour que les conséquences soient tirées de ce « mensonge » à la représentation nationale. « On ira jusqu’à la motion de censure du gouvernement », a assuré le Poé Naba. Adama Sosso par contre, lui a même estimé que le gouvernement, au regard de cet acte grave, doit reconnaître par honnêteté qu’il a failli et rendre le tablier.
Une gestion chaotique du Covid-19
« Le gouvernement gère de manière chaotique et catastrophique le coronavirus », estime Adama Sosso. Pour lui, il y a un déficit criard de concertation de la part des autorités aussi bien avec les acteurs sociaux qu’avec la population, une lenteur du dépistage, un problème de prise en charge des malades.
Pour ce qui concerne les dons, l’UPC dit rester vigilant. L’UPC a par ailleurs salué les mesures sociales prises par le gouvernement pour venir en aide aux personnes vulnérables suite au Covid-19. Cependant, l’UPC dit rester sur ses gardes en ce qui concerne la mobilisation des fonds pour ne pas que « des gens par ces fonds, distribuent des milliards à leur militant » a conclu Adama Sosso.
Hamadou Ouedraogo
Minute.bf