La crise qui secoue le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) continue de faire jaser. Une troisième partie, outre le camp d’Eddie Komboïgo et celui de Kadré Désiré Ouedraogo, entre en jeu ce samedi 29 juin. Mais la mission de ce troisième groupe, loin d’être un autre antagoniste, est d’être un pompier pour éteindre le feu, se jouer l’arbitre et permettre aux antagonistes de trouver un terrain d’entente pour la bonne marche du parti.
Un groupe d’observateurs indépendants de la scène politique burkinabè considère que la crise qui secour l’ex parti au pouvoir est « une honte et un déshonneur pour ce parti admiratif », une action inopportune en ce moment de mobilisation des troupes pour 2020.
Ces observateurs après écoute des camps antagonistes à savoir celui d’Eddie Komboigo et celui de Kadré Désiré Ouedraogo ont pu conclure que le problème est beaucoup plus économique que générationnel. « Chacun veut contrôler le budget des élections de 2020 », estiment-ils.
Ces observateurs ont fait savoir que « le conflit, ce n’est pas Eddie physiquement contre Kadré physiquement mais c’est les gens derrière eux, chacun pousse son poulain pour se positionner ». Au delà de ce « conflit bête », les conférenciers ont indiqué que la paix risque d’être compromise. En ce sens, Drissa Coulibaly coordinateur du groupe d’observateur a fait savoir qu’ils vont entamer les démarches au près des deux camps pour essayer de régler le conflit.
Adam’s Ouedraogo (stagiaire)
Minute.bf