La Direction générale de l’Insertion professionnelle et de l’Emploi (DGIPE) et le Conseil national de l’Economie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF), sous la conduite du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi, ont organisé ce vendredi 07 octobre 2022 à Ouagadougou, une conférence publique. Cette conférence vise à accompagner la résilience des acteurs de l’économie informelle.
La crise russo-ukrainnienne a entraîné une flambée des prix au niveau mondial, notamment des produits de première nécessité. Cette crise économique n’est pas sans conséquences sur « les unités de production économique du Burkina Faso ». Cela se ressent jusqu’au niveau de l’économie informelle qui, pourtant, selon Boureima Tondé, Premier vice-président du CNEI-BF, représente la majeure partie de l’économie nationale.
Ainsi, en vue de trouver des alternatives à même de « porter hauts les initiatives visant à accompagner les acteurs de l’économie informelle pour la stabilité de leurs activités quotidiennes », le ministère en charge de l’emploi, en collaboration avec le CNEI-BF a organisé une conférence publique autour du thème : « L’impact de la crise économique sur l’économie informelle ».
« Le ministère en charge de l’emploi a initié la conférence publique sur l’impact de la crise économique sur l’économie informelle, en vue de donner une lecture globale de la situation actuelle de l’économie de notre pays et celle du secteur informel en particulier, afin de trouver les voies et moyens pour une relance économique », a fait savoir Moumouni Ouédraogo, Directeur général de l’insertion professionnelle et de l’emploi, représentant le Secrétaire général (SG) du Ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi.
De façon générale, a laissé entendre Boureima Tondé : « nous avons besoin d’appui en termes d’accroissement de capacité, en appui non financiers et financier. ». Pour lui, « le secteur informel est une soupape sociale », un secteur qui regroupe « les cinq pans d’acteurs les plus importants » que sont le petit commerce, les services, l’agro-sylvo-pastoral, la petite transformation.
En outre, a soutenu le Premier vice-président du CNEI-BF, « si ces agents de transformation de nos produits locaux étaient valorisés et qu’ils avaient eu des capacités, cela pourrait nous permettre de faire une résilience. » De son avis, cela pourrait contribuer à atteindre l’autosuffisance alimentaire.
Au lieu de cela, M. Tondé a relevé que « ces agents n’ont pas de rudiments nécessaires pour les permettre de développer leurs productivités et avoir de bon label pour prendre notre marché intérieur. »
En marge de cette conférence publique, le bureau national de l’insertion professionnelle et de l’emploi, a octroyé 105 kits scolaires à raison de 15 kits par région (les 07 régions qui accueillent plus de PDI) aux élèves déplacés internes et aux orphelins.
Ella KABRE (Stagiaire)
Minute.bf