Dans un communiqué dont minute.bf a obtenue une copie, le procureur militaire a démenti l’information selon laquelle il aurait refusé la requête de liberté provisoire de feue Minata Guelwaré pour des soins comme le laisse croire les différentes rumeurs sur la toile.
Le procureur militaire près le tribunal militaire de Ouagadougou dans un communiqué du lundi 05 octobre 2020, a confirmé n’avoir pas refusé une demande de liberté provisoire de soins de la part de Minata Guelwaré.
Le procureur affirme avoir bel et bien reçu une demande de liberté provisoire pour cause de maladie. Selon lui, cette demande date du 21 septembre 2020 et elle a été reçue le même jour à 9h45min alors que Minata Guelwaré était déjà en soins à l’hôpital.
« Cette requête est arrivée alors qu’elle était déjà en soins à l’hôpital Saint Camille». Il ajoute avoir été informé par le directeur de la Maison arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO) que madame Guelwaré a été admise à l’hôpital pour cause de maladie.
De plus, le procureur explique que ce n’est pas de son ressort d’étudier une demande de liberté provisoire dans la mesure où un appel avait été interjeté contre la décision condamnant feue Minata Guelwaré.
Pour ce qui est de l’autopsie, il affirme que le tribunal a été en contact avec la famille de la défunte durant son séjour à l’hôpital mais elle n’a cependant pas demandé une quelconque autopsie comme indiqué dans le communiqué.
« Pendant toute la durée de l’hospitalisation de madame Guelwaré, le tribunal militaire est resté en contact étroit avec la famille et a pris en charge l’ensemble des examens et de ses soins. En outre il est important de préciser que la famille de madame Guelwaré n’a pas souhaité qu’une autopsie soit faite à la suite du décès survenu le 03 octobre 2020», précise le communiqué.
En rappel, la défunte fut une militante du CSP, ex parti au pouvoir. Elle a été, dans le cadre du putsch manqué de septembre 2015, condamnée à 10 ans de prison.
Minute.bf