Après la déclaration de l’artiste musicienne Rama La Slameuse dans un média national et relayée sur les réseaux sociaux, le médiateur du Faso accusé d’avoir envoyé Hervé Honla plaider auprès de l’artiste pour le parrainage d’une activité à la présidence du Faso, a, dans une publication sur sa page Facebook, nié les allégations de l’artiste, et a appelé Hervé Honla à « restituer la vérité ». Quelques heures après son poste, l’ex chargé de communication de l’artiste, supposé intermédiaire entre le Médiateur du Faso Saran Sérémé et Rama La Slameuse dans cette affaire dite de parrainage d’une activité du Médiateur du Faso à la présidence nie en bloc les allégations de l’artiste. Il en conclut que « Rama la Slameuse est malade et a besoin d’être soignée ». Nous vous proposons sa déclaration dans les lignes qui suivent.
« Ça ne me ressemble pas.
Depuis plus d’un semestre, j’ai décidé de ne plus m’intéresser de près comme de loin concernant l’actualité de Rama la slameuse. Même récemment, lors de sa sortie «fatale» sur son média de prédilection, facebook, depuis l’Europe où j’avais séjourné, j’avais décidé de rester motus et bouche-cousue. Malgré les tonnes de vidéos, de messages et commentaires que je reçois inbox, j’avais fermé mon clapet.
Si je décide de réagir ce jour, ce n’est pas parce qu’elle est incarcérée (Je l’étais aussi et je sais ce que ça signifie) ou encore parce que je voudrais tout déverser sur la toile. Loin de là ! C’est uniquement parce qu’il était important pour moi de répondre à l’interpellation d’une autorité et non des moindres de ce pays ; Madame le Médiateur du Faso.
De toutes les personnes qui ont professionnellement osé s’intéresser à la carrière de Rama La Slameuse, c’est bien moi. J’ai été sur tous les fronts, notamment dans l’éclosion de la notoriété de cette jeune dame. Pas besoin de vous conter les sorties médiatiques qui ont embrasé l’opinion publique à tort ou à raison. Mon seul objectif, comme elle me l’avait demandé à l’époque, c’était de la mettre en lumière en tant qu’artiste. Sur ce plan, j’avais parfaitement rempli ma mission et je ne regrette pas, bien au contraire.
J’ai commencé à prendre du recul, quand, bien évidemment : elle a commencé à utiliser cette notoriété à d’autres fins. Des écarts de langage par ci, des mensonges les plus acerbes par-là, des camouflets et injures les plus obscènes… J’ai même été identifié comme étant la seule personne qui pouvait la recadrer. J’ai usé de toutes mes compétences en qualité d’éducateur, de journaliste, de père de famille, de critique, de leader d’opinion, de communicateur etc. sans y parvenir. J’ai finalement jeté l’éponge. C’est un secret de polichinelle, je n’ai voulu bénéficier d’aucune largesse financière de sa part, en dehors des missions de communication qui m’y étaient confiées. Pas plus ni moins. Aucun problèmes de sous, aucun problème de filouterie, aucun problème de sexe, aucun problème d’usurpation de titre etc.
Par contre, j’ai toujours été à ses côtés quand il s’agissait des problèmes de santé, familiaux et même pendant des moments de réprimandes policières. Malheureusement spécialisée en écart de langage ponctué par des déclarations truffées de mensonges qui n’ont parfois aucun fondement, j’ai finalement conclu, sans être médecin, que Rama la Slameuse est malade et qu’elle a besoin d’être soigné.
J’ai fait un dernier post la concernant, il y a six mois, pour interpeller l’opinion publique et surtout dénoncer de vive voix, ces agissements tout en condamnant fermement ses sornettes qu’elle profère sur les réseaux sociaux.
Sa énième sortie médiatique sur une chaine de la place qui m’a été largement envoyé en inbox ne pas fondamentalement surpris. C’est du RAMA dans toute sa fadaise, quand elle cherche des phrases pour se disculper. Elle est prête à entrainer tout le monde dans son expiation pour endosser le costume de victime. Larmes, mensonges et injures sont ses maîtres mots. Rama ne m’a jamais chassé de chez elle. Bien au contraire, je suis la seule personne à qui, elle m’a toujours affiché un profond respect.
Tenir de tels propos sordides et de façon spontanée en interpellant Madame le Médiateur du Faso et ma modeste personne, c’est complètement faux et diffamatoire !
Je n’ai jamais rencontré Saran Sereme Sere ! En tout cas jamais, depuis qu’elle a été placée à la tête de cette institution. La seule conversation téléphonique que j’ai eue avec elle, j’étais dans mon lit d’hôpital où je subissais une opération, il y a bientôt un an. Elle m’a apporté du réconfort et une assistance par l’intermédiaire de ses administrés. Depuis lors, on ne sait jamais vu encore moins communiquer. Aucune lettre n’a été donnée au Rama la Slameuse de ma part, aucune conversation au sujet d’une quelconque demande d’aide de sa part ne lui a été formulée. Ni verbalement, ni par écrit. Bien au contraire ; c’est elle qui a cherché en vain à rencontrer toutes les autorités et surtout Madame le Médiateur du Faso, afin qu’on l’a fasse sortir du traquenard avec la police. Pour ceux qui me connaissent, je ne «mange» jamais sur une même table avec les hommes et femmes d’Etats. Ce n’est pas mon domaine et je ne souhaite pas m’y aventurer d’une manière ou d’une autre. J’ai toujours gardé de très grandes distances avec eux et j’en suis fière. Je peux les soutenir, mais je ne les côtoie pas.
Elle avait été poursuivie par la police pour outrage et aurait été dépossédé de ces documents personnels selon ses dires. Elle faisait des pieds et des mains pour que les autorités interviennent. Personne ne voulait l’aider, pour la simple raison qu’elle a toujours été discourtoise avec les mêmes personnes qu’elle demande du service.
Je suis navré de vous le dire, pour ceux qui rêvent me voir mêler de près ou de loin dans les frasques de Rama. Avant de décider de la mettre au-devant de la scène médiatique, j’avais déjà mis des garde-fous. C’est toujours comme ça que je bosse avec les artistes. Pour la plupart d’entre eux, je suis de loin leur aîné et je me force toujours de tout anticiper. J’évite d’entretenir des relations amicales et surtout j’évite de me substituer à d’autres métiers que journaliste culturel et critique d’Art.
La seule conclusion que j’avais fait, suite à ma collaboration avec cette artiste, c’est qu’elle est malade. Malade dans le sens propre du terme et non une insulte à sa personne. Je l’avais d’ailleurs écrit.
Je trouve dommage qu’elle soit incarcéré en ce moment, peut être que, c’est cette solution qui pourra probablement, la faire prendre conscience (mais j’en doute). Je m’attendais à cet épilogue judiciaire et je le lui avais dit.
Dommage également que le nom de Madame le Médiateur du Faso s’est sciemment glissé dans l’interview qu’elle a réalisé et je profite pour démentir ses propos. Je n’ai jamais tenu ce langage avec Rama encore moins présenté le moindre document.
Maintenant, pour ceux qui veulent me croire, tant mieux. Pour ceux qui trouveront que ce ne sont que des inepties que j’ai racontées, faites comme bon vous semble !
Et laissez-moi au moins aller au Festival Basga de Zorgho, chasser les souris. Ça commence tout à l’heure avec l’entrée de Dicko Fils en lisse.
LECHAT ! »
Minute.bf
Hum! La vérité commence à jaillir.??
Je croyais qu il y avait des crapauds à zorgho, mais comme c est des souris ,;: hum
Lorsqu’un journaliste culturel devient nutritionniste, il transforme les crapauds en souris ou rats