La Direction générale de la Police nationale ( DGPN) a organisé, ce mercredi 23 décembre 2020, une cérémonie d’attribution à titre normal de Médaille commémorative et à titre exceptionnel de Médaille d’Honneur de la Police à des fonctionnaires de Police et à des personnels civils. La cérémonie a connu la présence du ministre chargé de la Sécurité et a été présidée par le Grand Chancelier des Ordres burkinabé, le colonel André Roch Compaoré.
Le ministère en charge de la Sécurité a marqué une halte à travers cette cérémonie de décoration pour témoigner sa reconnaissance aux agents de police qui œuvrent pour la protection des institutions de la république, des personnes et des biens, et du maintien de l’ordre public.
Ainsi, au total 30 policiers ont reçu la médaille commémorative et 160 personnes dont 152 agents de la police, 6 personnels civils et 2 personnes issues de la Coopération Police Française ont reçu la médaille d’honneur de la Police.
Cette décoration est, pour le ministre en charge de la sécurité, Ousséni Compaoré, une reconnaissance d’un acte de service rendu au plan national comme international et, se réjouit-il, « c’est toujours une fierté de voir des policiers être décorés ».
Il faut souligner que des policiers victimes qui ont subi des dommages physiques dans des attaques d’individus non identifiés ont été pris en compte à cette décoration.
«La sécurité c’est tout un ensemble», foi du Directeur général de la police nationale, Jean Bosco Kiénou. Dans le cadre de ces types de commémorations, il estime donc qu’il faut « arrondir tous les angles et c’est pourquoi nous avons parmi les récipiendaires des civils qui collaborent avec la police dans les renseignements et la facilitation de ses misions ».
Les récipiendaires ne pouvaient pas cacher la satisfaction qui se dessinait sur leur visage. C’est ce qu’a d’ailleurs exprimé dans ses propos, Halizeta Dabré, adjudant de Police de retour de sa mission au Soudan. « C’est un sentiment de joie de voir que le pays nous honore après le travail de deux ans abattu au Soudan», s’est-elle réjouie.
« Notre base était chargée de s’occuper des femmes et des enfants déplacés. Veiller à ce qu’ils puissent avoir le nécessaire, les guider, les former pour qu’ils puissent avoir des activités rémunératrices. Ce n’était pas une mission facile à cause des conditions de vie là-bas. Mais c’est comme cela le service aussi», a-t-elle relaté concernant ce qui lui a value sa médaille commémorative.
Hervé Kinda
Minute.bf