En réponse à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui demande la libération de l’ancien président Roch Kaboré, les autorités en place ont rassuré qu’il y a des « concertations » pour aboutir à cela. C’est ce qu’a fait savoir le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, devant la presse, le jeudi 31 mars 2022 à Ouagadougou.
« Le gouvernement du Burkina Faso tient à rassurer la commission de la CEDEAO, ainsi que toute la communauté internationale, que depuis un peu plus de trois semaines, des concertations ont été initiées au niveau national et se poursuivent dans l’optique d’aboutir au retour de l’ancien président dans une résidence familiale de son choix tout en garantissant sa sécurité », a répondu l’Etat burkinabè à la CEDEAO, en ce qui concerne la situation de l’ancien président Kaboré.
Du reste, le gouvernement rassure que « la famille de l’ancien président, les autorités locales, ainsi que les délégations des organisations sous-régionales ont été tenues au courant de ces concertations. »
En rappel, depuis sa perte du pouvoir le 24 janvier 2022, le président Kaboré est sous résidence surveillée selon les nouvelles autorités. Toute chose qui n’est pas sans irriter ses partisans dont son parti, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), des Organisations de la Société civile (OSC) et même syndicales (Unité d’Action syndicale) qui ont produit des communiqués pour demander sa libération.
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