En octobre 2020, la démolition d’une mosquée à Pazanni, dans l’arrondissement 09 de la commune de Ouagadougou, suite à l’exécution d’une décision de justice, avait créé une crise affectant le climat social. Cette crise, à l’origine entre deux individus, a par la suite eu des répercussions au sein de la population.
« Cette situation a emmené le gouvernement à prendre des mesures conservatoires à l’effet de préserver la paix et la cohésion sociale », a rappelé le Ministre en charge de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD), Clément P. Sawadogo, dans un communiqué dont Minute.bf a eu copie.
Ainsi, l’évolution de la crise ayant permis au gouvernement de mieux cerner les circonstances dans lesquelles celle-ci a éclaté et les enjeux qui l’entourent, le gouvernement a décidé de « l’expropriation du terrain litigieux pour cause d’utilité publique ; de l’attribution dudit terrain à la Fédération des Associations Islamiques du Burkina Faso (FAIB) à l’effet de permettre la réalisation de toute infrastructure ou toute activité en faveur de la communauté islamique et de la cession d’un autre terrain à Monsieur Ouedraogo Jacques, attributaire légal du terrain litigieux, en guise de compensation. »
Dans son communiqué, le gouvernement a appelé chaque Burkinabè « au respect strict de la législation et de la règlementation en matière foncière quel que soit le motif invoqué. » Il appelle aussi « à la retenue et à la responsabilité individuelle de chacun afin que la paix et la cohésion sociale soient préservées en toute circonstance. »
Minute.bf