Le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) burkinabè était face à la presse le jeudi 25 avril 2019 au siège de l’institution sis à Ouagadougou. Cette rencontre avec les hommes de médias avait pour but de faire une mise au point sur le dialogue politique qu’entend initier le Chef de l’Etat le 28 avril prochain. Mais à trois jours de cette date, a déploré l’opposition, aucune précision n’a été faite sur le lieu et les points qui seront débattus à ce dialogue.
A sa rencontre avec le Chef de l’Etat en début de ce mois dans le cadre de l’institution du dialogue politique, l’opposition dit avoir pourtant insisté pour que les sujets de dialogue dépassent les aspects purement politiciens pour prendre en compte les questions de la vie nationale et les problèmes qui assaillent les Burkinabè au quotidien. Une proposition qui aurait été acceptée, à en croire Zéphirin Diabré, CFOP, qui était le principal conférencier du jour.
Après cette rencontre, le président du Faso, par correspondance, invitait l’opposition à fournir la liste des questions qu’elle souhaite voir inscrites à l’ordre du jour du dialogue. Sept grands thèmes, à savoir la situation sécuritaire, la réconciliation nationale, l’unité nationale et la cohésion sociale, le code électoral et les élections de 2020, la gouvernance, et les questions sociales, composés de 34 sous-thèmes, ont donc été proposés au président du Faso par l’opposition à la date du 10 avril 2019.
Aussi, dans le souci de faire de ce dialogue un succès à la hauteur des attentes des Burkinabè, et surtout pour que ledit dialogue ait un impact positif dans le quotidien des citoyens, l’opposition conditionnait sa participation en premier lieu, à la prise de texte qui encadrerait une telle rencontre, surtout en ce « temps de crise ». Aussi, a-t-elle appelé à penser aux modalités de mise en œuvre et de suivi des décisions qui seront issues de ce dialogue, car, renchérit Zéphirin Diabré qui doute fort de la bonne foi de ce régime dans le respect de ses engagements, « l’Opposition n’est pas prête à aller causer de tout et de rien, puis se lever, sans qu’il n’y ait des solutions concrètes aux problèmes des Burkinabè ».
Sans ces deux conditions sus citées, a poursuivi M. Diabré, « le dialogue ne sera qu’un outil de marketing politique, une mise en scène orchestrée par le chef de l’Etat pour montrer aux yeux des Burkinabè et du monde qu’il dialogue avec l’Opposition ». Malheureusement, l’opposition dit constater nombreux faits qui montrent aujourd’hui que le président du Faso n’accorde pas à ce dialogue la place qu’il faut alors que « la crise que traverse notre pays est si grave qu’il faut mettre tout le sérieux dans le dialogue annoncé ».
L’opposition dit être disposée à participer au dialogue politique voulu par le Chef de l’Etat, pourvu qu’il soit « sincère, qu’il aborde des problèmes de fond, et qu’il aboutisse à des décisions et recommandations consensuelles fortes qui seront immédiatement mises en application pour sauver notre pays du chaos ». Mais elle refusera de se prêter à une action de « marketing politique dans laquelle un pouvoir qui a échoué va utiliser les opposants pour soigner son image auprès des partenaires au développement et de la Communauté internationale ».
« Nous demandons au Président du Faso de nous dire la vérité sur cette affaire »
L’opposition a saisi l’occasion pour donner son point de vue sur les révélations faites par Africa Intelligence dans son offre spéciale du 22 avril dernier sur une probable négociation entre le président du Faso et les terroristes. « Si cette information était avérée, elle serait scandaleuse », s’écrit Zéphirin Diabré, qui a demandé au président du Faso de lui-même faire preuve de transparence sur cette question. « Nous demandons au Président du Faso de nous dire la vérité sur cette affaire », a-t-il imploré.
Intervenant sur les conflits communautaires qui ont endeuillé des familles à Yirgou, à Arbinda, à Zoaga, etc. l’opposition a, d’une part, demandé que justice soit rendue aux victimes de toutes ces violences et, d’autre part, a appelé à combattre l’ethnicisme au Burkina Faso pour préserver le vivre ensemble. Elle appelle donc à une union sacrée de toutes les bonnes volontés, « pour éradiquer ce cancer qui tente de gangréner notre société ».
Armand Kinda
-Peuple du Burkina, messieurs, mesdames,… de l’opposition politique,… veillez noter que cette information est véridique. Depuis 2016, le régime mpp de Rock est en contact avec les terroristes qui nous attaquent. /L’intelligence et le patriotisme font cruellement défaut à ce régime mpp pour nous protéger et nous faire avancer./ :
..En décembre 2018 au sein de l’ambassade du Burkina à Paris (pour avoir visionner des vidéos), Rock a affirmé à nos compatriotes présents et aussi à la presse,… être en contact indirect avec les terroristes qui lui ont en effet adressé encore une lettre. La France est l’intermédiaire ici. Selon cette lettre précise que les terroristes lui ont adressé, il était question pour eux de déposer les armes, de négocier un terrain d’entente, de créer des camps de réinsertion sociale des terroristes,… /J’invite nos compatriotes venus notamment de Belgique, Italie,… qui ont enregistré les séquences, à faire la publication via les médias de notre pays./ Le mpp et ses suppôts ont suffisamment détruit notre pays et provoquer des centaines de morts injustifiables. On doit les arrêter.
..Les changements dans la hiérarchie de notre Armée en février passé est un signe supplémentaire que le régime de Rock a vendu notre pays à ceux qui ont envoyé les terroristes contre nous. En effet, le nouveau commandement officieux qui rend directement compte à Sheriff Sy, reçoit ses instructions de Barkhane qui, à son tour, ne favorise plus les terroristes suite à l’ordonnance d’une pause dans les agressions contre nous. Concrètement, il s’agit moins de succès même si nos soldats sont BRAVES, que de manipulations dont les politiques occidentaux sont les seuls a avoir le secret.
..En mars 2019, le même Rock a affirmé en Allemagne, avoir reçu des « terroristes » à Kosyam.
..De nombreuses propositions de luttes efficaces d’ici en Afrique, venant d’Europe, d’Amérique,… contre les terroristes ont été faites au régime de Rock. Mais visiblement, seules les propositions qui étaient accompagnées d’argent ou de matériels ont été les bienvenues. Le régime mpp a pratiquement tout foutu à la poubelle par idiotie, incompétence, paresse, clientélisme, régionalisme,…
..Rock est toujours resté en contact avec Blaise qui, parce qu’il a été trahi, refusait de lui répondre.
..La dernière conduite de Rock en Turquie apporte une preuve supplémentaire qu’il sait très bien, qui nous attaquent. /De toute façon, les membres du mpp, qui adorent subitement la couleur « orange » depuis 2016, ont préparé leur potentielle fuite respective hors du Burkina./
-Le régime mpp n’a rien à faire de la souffrance des populations locales du Sahel, de l’Est Sud-est,… Il veut seulement conserver le
pouvoir et continuer ses business funestes. Les patriotes de notre Armée nationale doivent assumer leur responsabilité. Trop, c’est trop.