Moins de deux mois après le massacre de Barsalogho où des populations civiles creusant des tranchées ont été tuées, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré se prononce. L’intervention du chef de l’État est intervenu le samedi 5 octobre 2024.
Dans le grand Oral sur la radio nationale, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, est revenu sur le massacre de Barsalogho, dans le Sanmatenga, région du Centre-nord. Pour le président du Faso, il était «personnellement visé» parce que « Barsalogho et moi il y a une histoire. Barsalogho et le pays il y a une histoire. En juillet 2022, j’ai défié beaucoup de choses pour que Barsalogho ne tombe pas». C’est donc fort de cela qu’ «ils ont ciblé Barsalogho parce que ça allait me toucher ».
Affirmant ne pas rentrer dans les détails, le président du Faso a annoncé que des sanctions vont tomber. « Des sanctions vont tomber. Nous attendons le rapport final avant d’agir», a rassuré le capitaine Ibrahim Traoré.
Cette sortie médiatique du président du Faso est en lien avec les deux ans du pouvoir du MPSR2. Arrivé en fin septembre 2022 au pouvoir, le capitaine Ibrahim Traoré et son équipe ont fait face à de nombreux défis. Mais très vite, un renforcement en effectif et en armes de l’armée a été opéré. Deux ans après, les données officielles indiquent que plusieurs localités ont été réinstallées, des établissements scolaires et sanitaires rouverts.
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