Le ministère en charge de la Santé, à travers un communiqué signé du secrétaire général Landaogo Wilfried Ouédraogo, explique avoir entrepris plusieurs actions dans l’optique de trouver des solutions à la crise qui prévaut actuellement à l’École nationale de Santé publique ( ENSP) notamment sur l’affaire des diplômes à livrer aux élèves en fin de formation.
Ces actions, précise le communiqué, se résument entre autres à « des rencontres d’échanges avec les représentants des élèves de l’école les 10, 16 et 17 février 2022 ; des concertations avec les présidents des universités Joseph Ki-Zerbo et Nazi Boni, et le ministère en charge de l’enseignement supérieur ; une notification de la décision de cessation de fonction de l’ancien directeur général de l’ENSP admis à faire valoir ses droits a la retraite depuis le 18 mars 2021 ; une nomination et installation d’un Directeur général par intérim de ENSP (respectivement les 14 et 17 février 2022 ) avec une feuille de route d’urgence ».
Des actions qui devront permettre de procéder dans les délais les plus brefs, selon le gouvernement, à « la vérification aux fins de certification du cursus de formation en vue de la délivrance des attestations puis des diplômes professionnels de niveau Bac+3 aux élèves conformément à la réglementation en vigueur ; l’organisation de la prestation de serrement des élèves des autres filières ( non LSIO) qui ont régulièrement subi le processus de certification organisé par le ministère de la santé ; l’affectation des diplômés sortants issus des concours directs et professionnels à leur postes respectifs ».
Par ailleurs, le ministère précise que l’ENSP est engagé dans un processus de l’universitarisation de certaines de ses offres de formation.
Cependant, le SG a tenu à préciser que toutes les conditions d’aboutissement ne sont pas encore réunies pour permettre la délivrance des diplômes de nature universitaire conformément aux conventions signées en 2021 avec les universités concernées.
Minute.bf