Le Conseil national de l’Economie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) a tenu le mercredi 24 novembre 2021 à Ouagadougou, un atelier de validation d’un plan stratégique 2022-2026, dans l’objectif de passer de l’économie informelle à celle formelle.
« 74% des entreprises », c’est ce que vaut l’économie informelle au Burkina Faso, avec une incidence évaluée à 1/5 de la production des richesses nationales.
Pour trouver des « réponses adéquates et appropriées aux problèmes » des acteurs de l’informelle, le CNEI-BF a initié un atelier de validation d’un plan stratégique courant 2022 à 2026.
Un plan axé sur 4 points selon Désiré Nacoulma, Consultant pour le Bureau international du Travail (BIT) et Chargé d’élaboration dudit plan, au profit du CNEI.
D’abord, des explications de M. Nacoulma, ce plan part d’un état des lieux de l’économie informelle, sur sa place et son apport à l’économie nationale avant de procéder à « un diagnostic du CNEI qui a permis de faire le point sur les forces et faiblesses, les menaces et les opportunités de l’environnement économique ».
Le troisième point, poursuit-il, « donne la vision que l’économie informelle se donne jusqu’en 2026 : celui d’être le représentant attitré de l’ensemble des organisations de l’économie informelle auprès des pouvoirs publics, des partenaires de développement et des partenaires sociaux ». Le dernier point concerne l’évaluation du coût du plan stratégique afin d’arrêter un système de suivi évaluation.
Toute chose qui, de la conviction du président du CNEI-BF, Salif Nikiema, « va apporter un grand plus à l’économie informelle ». « Avec la mise en place du CNEI, on a plaidé avec le BIT pour avoir une vision, une ligne à suivre dans les 5 ans à venir. Avec l’aide du patronnat, cela est une réalité. Nous espérons que ça va inspirer et attirer beaucoup d’acteurs de l’économie informelle vers l’économie formelle », s’est satisfait M. Nikiema.
Et pour réussir cette transition de l’économie informelle vers le formel, M. Nikiema et ses camarades peuvent compter sur le patronnat. Par la voix de son représentant, le chef du patronnat burkinabè, Apollinaire Compaoré a rassuré le CNEI-BF de son soutien pour la mise en œuvre de ce plan stratégique.
Franck Michaël KOLA
Minute.bf