Le Burkina Faso a été victime d’une attaque terroriste d’envergure dans sa partie septentrionnale. L’attaque a été « d’une rare intensité », selon les termes d’un communiqué de l’Armée. Le bilan: véritable désastre. Et c’est au moment où les fidèles chrétiens s’apprêtent à celébrer Noël.
Plus d’une trentaine de populations civiles ont été massacrées. La majorité de ces victimes sont des femmes, a informé le président du Faso. Une première. Depuis le début des attaques terroristes perpétrées contre le pays des hommes intègres, c’est la première fois que les groupes armés commettent une telle horreur chez cette composante de la société. Certes les populations civiles étaient victimes, mais le massacre de femmes (31 au total) d’une telle lâcheté ne s’était produit.
Faut il voir par là, le franchissement d’une nouvelle étape par ses tueurs sans foi ni loi? Possible. Si tel est le cas, alors c’est le comble. Après, les assassinats ciblés, les incendies de marchés, les destructions de ponts, les mines explosives… nous voilà au bout de l’inhumanité parfaite. C’est la preuve que ces ennemis aux desseins inavoués ne reculeront devant rien pour semer terreur et désolation.
Face à un ennemi de ce genre, il appartient à l’Etat burkinabè de doter conséquemment les forces armées nationales en matériels de guerre modernes. Conséquemment. Surtout aérien. Envisager l’emploi de drônes et de moyens ultra-modernes, peu importe le prix, ne sera de trop pour proteger les populations et préserver la souveraineté du pays. Il urge également d’accélerer la mise en place de la mesure du volontariat.
La neutralisation de 80 terroristes au cours des combats constitue déjà un réconfort dans les coeurs meurtris. Mais réconfort infime. Oui, très infime, face à une telle boucherie. Une boucherie qui a amené le Chef de l’Etat à decréter un deuil national de 48h.
La Rédaction
Minute.bf