Le Ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN), Stanislas Ouaro a officiellement lancé, sur le plan national, les examens de l’enseignement franco-arabe ce mardi 8 juin 2021 à Ouagadougou. Ce sont au total plus de 11 000 candidats qui prendront part cette année aux examens du Certificat d’étude primaire (CEP), du Brevet d’Etude du Premier cycle (BEPC), et du Baccalauréat.
Les examens de l’année 2021 de l’enseignement franco-arabe sont officiellement lancés. Le ministre Stanislas Ouaro a officiellement lancé ces examens à l’école Medersas centrale de Ouagadougou ce 8 juin. « C’est un message d’espoir (que j’ai) parce que, comme je le dis chaque fois, la communauté musulmane lance les examens quelques jours avant les examens classiques organisés par le ministère en charge de l’éducation nationale. Pour nous, c’est un espoir parce qu’à chaque fois que nous lançons, cela montre aussi aux autres candidats qui se préparent pour les autres examens à venir, que la période des examens est arrivée ou que les examens sont lancés », s’est exprimé Stanislas Ouaro, ajoutant que ce lancement « participe donc de la bonne organisation des examens ».
« Pour nous, cette démarche a pour objectif, à terme, d’arriver à l’organisation d’un examen unique sur le plan national, au niveau de l’enseignement bilingue franco-arabe », a-t-il confié. Aussi, le ministre dit être heureux de constater qu’il y ait de l’harmonisation dans l’organisation du Certificat d’étude primaire (CEP) au niveau national. « Nous allons travailler à ce que les examens que nous organisons au niveau de l’enseignement bilingue franco-arabe au niveau national soient alignés de façon à ce qu’on ait un examen unique, et progressivement sur le BEPC et le Baccalauréat », assure Stanislas Ouaro qui a souhaité « plein succès » aux différents candidats et une « très bonne organisation aux organisateurs et à la communauté (musulmane) ». Il a également souhaité qu’à terme, il y ait un examen unique et un référentiel unique de délivrance de diplômes pour favoriser l’insertion socio-professionnelle des sortants de l’enseignement bilingue franco-arabe.
L’enseignement franco-arabe sera aussi touché par les réformes scolaires
Ahmadou Ouangrawa, Secrétaire général de la communauté musulmane s’est réjoui de la présence du ministre au lancement des examens franco-arabes. « C’est un honneur qui est fait à la communauté musulmane. C’est un bonheur pour nous et tous nos candidats parce que c’est un privilège qui n’est pas donné à tout le monde. Nous souhaitons que les candidats aient de bons résultats pour honorer le geste que le ministre a posé. L’honneur qu’il nous fait, nous allons tâcher de le mériter chaque année pour que lui aussi, il trouve de l’intérêt à venir régulièrement procéder à cette cérémonie de lancement de nos examens. », s’est-il réjoui. Le SG de la communauté musulmane a ainsi souhaité que tous les candidats du Burkina Faso en général fassent de bons examens et qu’ils aient de bons taux de réussite.
Revenant sur la question des réformes scolaires, Stanislas Ouaro a indiqué que ces réformes en vue dans l’éducation vont également toucher l’enseignement franco-arabe. De ce fait, dans le cadre de l’organisation des assises nationales sur l’éducation, confie-t-il, la communauté musulmane a été approchée. « Ils nous ont fait des suggestions et ont même souhaité qu’il y ait une commission entièrement dédiée à l’enseignement bilingue franco-arabe, ce qui est en étude », a-t-il fait savoir. Pour lui, si l’on souhaite qu’il y ait une même lisibilité sur les référentiels d’appréciation et d’évaluation des candidats, il n’y a pas d’autres choix que d’appliquer ces réformes à l’enseignement franco-arabe.
Minute.bf