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jeudi 25 avril 2024

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Éducation : Le CFOP soutient les assises nationales

Le Chef de File de l’Opposition politique burkinabè (CFOP), Eddy Komboïgo a reçu en audience le ministre en charge de l’éducation, Stanislas Ouaro, le vendredi 7 mai 2021, au siège de l’institution à Ouagadougou. C’était dans le cadre des consultations entreprises par le ministre Ouaro pour les assises nationales à venir sur l’éducation.

Dans le sens de toucher toutes les sensibilités en vue des assises nationales à venir sur l’éducation nationale, le Pr Stanislas Ouaro multiplie les rencontres. Ce jour, il a été reçu par Eddy Komboïgo et les parti membres du CFOP.

« Les échanges se sont bien passés dans une ambiance de franchise avec de suggestions, des critiques et des recommandations », s’est exprimé le Pr Ouaro, à sa sortie d’audience avec le CFOP.

Mieux, le ministre a montré sa satisfaction des échanges qu’il a eus avec le CFOP et ses partis membres. « Là où je suis vraiment heureux, c’est que pour l’éducation du Burkina Faso et pour le développement du pays, l’opposition est disponible à participer à prendre part active », a confié Stanislas Ouaro qui précise qu’il a remis les termes des assises à ses hôtes du jour pour appréciation.

Par ailleurs, cette rencontre a été l’occasion pour le ministre de l’éducation et l’opposition politique, d’aborder la question des manifestations des élèves contre les réformes sur l’organisation des examens de fin d’année. « Nous avons échangé sur un certain nombre de points et apporter des précisions pour permettre au CFOP d’être imprégner de certaines réalités dans notre système éducatif », a indiqué M. Ouaro sur les manifestations des élèves.

Prenant la parole à son tour, Eddy Komboïgo a salué la démarche du ministre Ouaro qui vise à associer toutes les forces vives à la réflexion sur l’éducation à travers les assises nationales à venir. 

Pour le CFOP, le Burkina subit « une crise économique, une crise sanitaire et depuis 5 ans, une crise sécuritaire », qui impactent le secteur de l’éducation. « La question que l’on se pose aujourd’hui, avec ces déplacements de populations, avec la fermeture de plus de 2 000 écoles, que deviendront nos enfants dans 10, 15 ou 20 ans ? », s’interroge-t-il sur les conséquences de ces crises sur l’éducation.

Pour M. Komboïgo, il était temps de réfléchir sur l’éducation générale du Burkina. « 60 ans d’indépendance, après, est-ce que nous sommes satisfaits de l’éducation ? Est-ce que cette éducation donnée à nos enfants, permet d’avoir de l’emploi et de participer activement à la construction de la nation ? » : des interrogations qui pourront trouver des réponses à travers les assises nationales, selon Eddy Komboïgo. Prenant le cas de la formation professionnelle où ce dernier dit avoir appris du ministre qu’elle concerne « 2% de l’éducation », le CFOP a souhaité que les chiffres atteignent « au moins 50% », et ce, non sans au préalable, faire une étude transversale avec les autres ministères pour qu’on puisse évaluer comment l’économie burkinabè pourrait évoluer pour former les enfants afin qu’ils soient « utiles à la nation. »

Franck Michaël KOLA

Minute.bf

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