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vendredi 29 mars 2024

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Education nationale : Un document de politique linguistique en cours de validation

Depuis Janvier 2019, le gouvernement burkinabè a confié la promotion des langues au ministère de l’éducation nationale. Il a même créé un secrétariat permanent chargé de la promotion des langues nationales et à la citoyenneté. L’Assemblée nationale a aussi adopté une loi portant promotion et officialisation des langues nationales et elle dispose à son article 9 qu’un document de politique linguistique sera élaboré et adopté en conseil de ministre. Ce mardi 21 septembre 2021, les acteurs de l’éducation et certaines autorités administratives se sont rencontrés pour un atelier afin d’examiner et valider le document qui servira de politique linguistique.

Un document de rapport diagnostic de l’état des lieux; un document de politique proprement dit indiquant les fondements du projet, les visions et les principes de politique; une stratégie nationale de promotion des langues sur une période de cinq ans et un plan d’action triennal qui apportera des réponses à court terme aux défis soulevés par le rapport diagnostic. Voilà entre autre les quatre sous documents qui formeront le document final de politique linguistique.

Ces sous documents ont été élaborés par un comité d’experts et soumis pour examen et amendement à un comité technique composé de techniciens du département de l’éducation et des langues nationales, des acteurs de promotion des langues nationales et d’autres personnes ressources du domaine. « L’élaboration de ces documents a été suffisamment participative. On ne peut pas avoir un accord parfait sur tout; à un certain moment, il faut qu’on avance et corriger au fur et à mesure les insuffisances », a soutenu le Ministre de l’éducation nationale et de promotion des langues, Stanislas Ouaro.

L’objectif est de rendre les langues nationales plus vivaces, les protéger et les codifier, selon les explications du chef de département de l’éducation nationale. « Dans les différents documents, il y a des propositions qui sont faites pour protéger toutes les langues et faire en sorte que ces langues aient des alphabets. Nous avons une loi d’orientation depuis deux ans et nous sommes l’un des rares pays disposant d’une telle loi », a renchéri Stanislas Ouaro.

Le Burkina Faso compte 59 langues nationales et cette politique de promotion linguistique devrait permettre à une bonne partie de ces langues d’être codifiée et alphabétisée tout comme le mooré, le dioula et le fulfuldé qui ont déjà des alphabets.

Mouni Ouédraogo
Minute.bf

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