Après 6 mois de réflexions, le Secrétariat permanent des Organisations non-gouvernementales (SPONG) a initié un atelier de validation d’un document en vue de la réduction des inégalités par l’employabilité des jeunes. Le document en observation le mercredi 22 décembre 2021 à Ouagadougou, sera mis à la disposition du gouvernement pour l’utiliser dans le cadre de l’initiative présidentielle de création de 600 000 emplois pour les jeunes.
A la faveur de la présidentielle de 2020, le SPONG avait, à travers un document, invité les candidats à réduire les inégalités et à œuvrer à la création d’emplois au profit des jeunes. Engagement qu’avait signé le candidat Roch Marc Christian Kaboré. Elu en novembre 2020, le président Kaboré, à travers le bureau de suivi du programme présidentiel, invitait le SPONG le 25 mai 2021, à lui soumettre un document de programme à cet effet, a retracé le Coordonnateur du SPONG, Sylvestre Tiemtoré.
Ainsi, 6 mois durant, le SPONG a pu réaliser un document qui sera soumis au président du Faso. Cet atelier qui constitue « l’aboutissement d’un travail collectif considérable entre société civile, le secteur privé et des acteurs étatiques », selon M. Tiemtoré, devra valider les propositions, formuler des suggestions ou dégager des recommandations dans le sens d’ « apporter une proposition significative à l’employabilité des jeunes ».
Le Secrétaire général (SG) de l’ancien ministère en charge de la jeunesse et de l’emploi, Jean Philippe Dakouré a félicité le SPONG pour ses efforts dans la mise en place du présent document dont « l’objectif global est d’améliorer le bien-être socio-économique d’au moins 600 000 jeunes et femmes burkinabè des milieux urbains et ruraux en faisant d’eux des acteurs économiques contribuant au développement à l’horizon 2026 ».
« De façon spécifique, il s’agit de faciliter l’accès aux emplois dignes à au moins 144 000 femmes du milieu rural, 96 000 femmes du milieu urbain, 180 000 jeunes scolarisés ou non du milieu rural, 72 000 jeunes scolarisés ou non du milieu urbain, d’au moins 72 000 jeunes diplômés et d’au moins 36 000 jeunes qualifiés » sur la période 2022-2026, a-t-il précisé.
Pour ce projet évalué à « 40 376 546 189 F CFA », M. Dakouré pense que les domaines agro-sylvo-pastoral et halieutique, des Technologies de l’Information et de Communication (TIC) et des services au sens de la comptabilité nationale regorgent « un potentiel important en matière de création d’emploi ».
En outre, une fois validé, ce document sera transmis au gouvernement pour examen et suite à donner. Pour M. Dakouré, cette suite consistera à « l’élaboration de projets de plan d’action oprérationnel pour matérialiser la concrétisation des orientations qui seront retenus dans le document ». Pour cela, il a invité les participants à « une analyse profonde du document afin de faire des observations, des suggestions et formuler des recommandations en vue de l’enrichir ».
Franck Michaël KOLA
Minute.bf