Dans le cadre de la mise en place du projet de formation et d’insertion professionnel de 5000 jeunes dans les métiers de l’énergie renouvelable, l’agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique en partenariat avec l’ONG JOB BOOSTER a procédé au lancement national des activités dudit projet ce 26 novembre 2019 dans les locaux du centre de formation professionnelle et industrielle de Bobo-Dioulasso.
Une branche de la politique énergétique du ministère en charge de l’énergie a été confié à l’Agence nationale pour les energies renouvelables (ANEREE). Dans cette optique, elle a entrepris plusieurs actions dont la dernière en date est la formation et l’insertion professionnelle de 5000 jeunes sur l’ensemble du territoire dans les métiers du solaire.
A cet effet, le représentant du ministre de la jeunesse, Mahamoudou Lamizana a affirmé qu’il est plus que nécessaire que l’ensemble des acteurs conjuguent leurs efforts pour la prise en compte de la formation et de l’insertion professionnelle des jeunes afin de développer l’auto-emploi.
Pour sa part, le Co-parrain de cette cérémonie Mamadou Banakourou Traoré a tenu à faire savoir qu’« en plus de l’or que nous avons sous nos pieds, nous en avons aussi qui nous tombe sur la tête à travers le ciel et cet or on peut le récupérer à travers la technologie. La mise en œuvre de cette technologie requiert de la main d’œuvre qualifiée et nous avons 5000 jeunes qui vont bénéficier d’une formation, pour appréhender cette technologie, pour maitriser cette énergie afin qu’elle soit profitable à tous. »
Au cours de cette cérémonie, des opportunités de formation, d’insertion professionnelle et d’auto-emploi qu’offre ce projet ont été présentées aux jeunes présents à l’occasion.
A en croire le ministre de l’énergie, Bachir Ismaël Ouédraogo «la problématique de l’énergie aujourd’hui est capitale pour le développement d’un pays. Nous avons le kilowattheure le plus cher de la sous-région, ce qui handicape nos industries et empêche de déployer l’énergie en milieu rural et faire de tel sorte que nous puissions avoir un développement harmonieux. »
Il ajoute que le gouvernement est résolument engagé sur la production de l’énergie solaire pour permettre d’avoir le kilowattheure moins cher. « C’est une décision de raison mais aussi une opportunité de business pour notre population. L’énergie solaire est la richesse que nous avons au Burkina Faso, d’où la volonté de pouvoir la capitaliser », a-t-il conclu.
Il est à noter qu’en plus des 700 jeunes qui étaient prévus pour être formés dans la région des hauts-bassins, les parrains et les opérateurs économiques de la région ont promis d’y ajouter 550 autres jeunes.
Ben Khaled ACHIMIR (Correspondant Bobo-Dioulasso)
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