Le Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (MESRSI), tient ce 29 décembre 2022 son deuxième conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2022. « L’enseignement supérieur et la recherche face aux défis sécuritaires au Burkina Faso : quelles stratégies de résilience ? », c’est le thème retenu pour ce 2e CASEM organisé à la salle des actes de l’université Joseph Ki-Zerbo.
« Ce CASEM ne devrait pas être un simple CASEM de plus mais un CASEM qui rompt avec la routine, à savoir, au-delà des difficultés réelles rencontrées, faire preuve de génie créateur pour les transformer en opportunités », a indiqué le Pr Adjima Thiombiano, ministre en charge de l’enseignement supérieur, à l’ouverture de l’activité. En clair, il s’agit pour les travaux de ce CASEM d’examiner et d’adopter les programmes d’activités du département pour l’année 2023 et surtout, travailler à ce que ces programmes soient des solutions aux problèmes actuels du ministère, selon le Pr Thiombiano.
« Il ya certaines universités et certains centres de recherches qui connaissent des moments difficiles. Pour nous, il s’agit de développer des stratégies pour permettre la poursuite et le renforcement de ces activités dans ce contexte securitaire, trouver des stratégies en synergie avec les autorités locales pour pouvoir permettre au ministère d’exercer son rôle régalien », a détaillé AdjimaThiombiano.
Ce CASEM est aussi une occasion de discuter de la bonne gouvernance dans ce secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche comme la recommande transition actuelle, mais aussi trouver des mécanismes afin de permettre aux structures du département de fonctionnner normalement. « Les universités et les centres de recherches sont reconnus comme étant des structures où il y a toujours des difficultés financières. Nous allons réfléchir sur comment sortir de ce bourbier financier pour véritablement trouver un plein épanouissement de ces différentes structures », a annoncé le patron du département de l’enseignement supérieur et de la recherche.
La question des retards académiques dans les universités publiques du Burkina Faso sera également débattue lors de ce dernier conseil d’administration du secteur ministériel de l’année 2022.
Mouni Ouédraogo
Minute.bf