L’Institut africain des Industries culturelles (IAIC) a clos son année académique 2023-2024, ce samedi à Ouagadougou. Cette clôture a été marquée par une distinction aux meilleurs étudiants de l’année. C’était en présence du corps professoral, des étudiants et invités d’honneur.
Après une année académique bien chargée et remplie de succès, l’Institut africain des Industries culturelles (IAIC) a marqué un arrêt pour célébrer le mérite des meilleurs étudiants et témoigner sa reconnaissance aux enseignants et à son personnel. Ils sont au total 70 étudiants qui ont soutenu leur Mémoire de Licence cette année académique 2023-2024, à l’IAIC.
Le fondateur de l’IAIC, Dr Noël Sanou, Maître de conférences à l’Université Joseph Ki-Zerbo, s’est réjoui du chemin parcouru par l’institut depuis sa création en 2013, jusqu’à ce jour.
Il a promis que l’IAIC va travailler dès à présent à occuper la place qui est la sienne dans le milieu de l’enseignement supérieur. « Nous retenons de cette année académique 2023-2024, que nous sommes satisfaits des résultats, mais nous estimons que les effectifs de l’IAIC doivent progresser. Au bout de 10 ans, nous sommes relativement satisfaits, malgré les résultats, parce que l’objectif de l’institut, c’est l’excellence. Nous avons des admis chaque année au BTS d’État. À partir de la rentrée prochaine, nous comptons passer à un autre niveau où nous allons concrétiser notre formation et pérenniser des partenariats. Nous estimons que nous devons davantage nous faire connaître. Nous estimons que nous devons mieux ancrer l’IAIC dans le paysage institutionnel national, notamment auprès des partenaires. L’institut entend occuper sa place dans la sphère de l’enseignement supérieur au Burkina Faso », a déclaré Dr Noël Sanou, précisant que l’une des particularités de l’institut est qu’il dispose d’un service de suivi des étudiants qui sortent de l’établissement. « Nous avons un bon retour de nos étudiants dans le milieu professionnel, c’est à saluer », a relevé l’enseignant-chercheur à l’Université Joseph Ki-Zerbo.
À l’endroit des 70 étudiants Licenciés sortis cette année, Dr Sanou leur a demandé d’observer dans leur vie professionnelle, les valeurs et principes de respect, de discipline et de travail qui guident l’IAIC. Aux étudiants en cours de formation, il les a encouragés à travailler pour avoir un parcours honorable.
Cette cérémonie de clôture de l’année académique a été marquée par la distinction des meilleurs étudiants. Ces derniers ont reçu de nombreux lots, dont des ordinateurs portables. Edith Kaboré, étudiante en première année de Management de l’événementiel et des relations publiques à l’IAIC, major de la promotion 2023-2024, n’a pas tari d’éloges sur la qualité de l’enseignement reçu à l’IAIC. « A l’Institut, notre formation est de qualité. Je suis satisfaite de la formation compréhensible et adaptée. C’est la raison pour laquelle j’invite les nouveaux bacheliers à ne pas hésiter à choisir IAIC pour leur cursus universitaire. Les filières sont adaptées aux besoins du marché, respectent les normes LMD. Ils ne vont pas regretter », a déclaré la Major de sa promotion, avec une moyenne de 16,75 sur 20. Elle a remercié le fondateur, le personnel, le corps enseignant pour la distinction reçue. Cette reconnaissance, assure-t-elle, lui sera d’une grande motivation pour encore faire plus l’année prochaine.
Créé en 2013, l’Institut africain des Industries culturelles (IAIC) est une institution d’enseignement supérieur privée conventionnée par l’État burkinabè. Les formations de l’IAIC sont axées sur le Marketing et Développement Commercial des Arts et de l’Artisanat (MCA) ; Marketing et Gestion des Industries Culturelles et du Tertiaire (MGI) ; Management des produits et services hôteliers (MPS) ; Tourisme et Développement Local (TDL) ; Tourisme, Loisir et patrimoine (TLP) ; Prévention des Crises et Gestion de la Paix Sociale (PCG) ; Communication des Institutions et des Collectivités (CIC) ; Management de l’événementiel et Relations Publiques (MER) ; Communication Politique (CPO) ; Gestion et Stratégies des Industries Culturelles (GSI).
Depuis sa création, l’IAIC a déjà mis sur le marché de l’emploi près de 500 étudiants.
Mathias Kam
Minute.bf