spot_img
mardi 16 avril 2024

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

spot_img

Examens scolaires session 2020: « Tout a bien démarré » (Stanislas Ouaro)

Le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) a donné le top départ des examens scolaires du CEP, du BEPC, du CAP et du BEP, ce 14 juillet dans la région des cascades, à Banfora. Le patron de l’éducation burkinabè a salué les efforts consentis par les différents partenaires et acteurs de l’éducation dans l’organisation de ces examens qui, faut-il le rappeler, se déroulent dans un contexte d’une double crise sécuritaire et sanitaire.

« Tout a bien démarré », s’est réjoui le ministre de l’éducation nationale, Stanislas Ouaro, à cette première journée de la composition des épreuves du Certificat d’Études Primaires (CEP), du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC), du Brevet d’études professionnelles (BEP) et du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP), souhaitant de ce fait que « tout se passe bien sur toute la période du déroulement de la composition de cette session de 2020 ».

Le ministre Stanislas Ouaro a donné le top départ de la composition des examens scolaires à Banfora dans les cascades

Les examens scolaires, cette année, se déroulent dans un contexte difficile lié à la crise sécuritaire, avec les attaques terroristes qui ont contribué à la fermeture de plusieurs écoles, et la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus. Malgré ces difficultés, note Stanislas Ouaro, le Burkina Faso a enregistré cette année, un taux d’accroissement de 5 à 6%, en termes du nombre de candidats. Aussi, la crise sanitaire, explique-t-il, a entraîné le boulersement du programme scolaire. Malgré ces difficultés, se réjoui le ministre, les acteurs et partenaires de l’éducation burkinabè ont travaillé à terminer le programme scolaire pour permettre aux élèves de pouvoir aujourd’hui composer les différents examens. Ensuite, il y a la fronde sociale qui n’a pas totalement impacté l’organisation de ces examens. « Notre souhait est que tout se déroule bien », a soutenu Stanislas Ouaro.

Plus de 15 milliards de FCFA mobilisés pour l’organisation des examens

Ainsi, prendront part à cette session de 2020, au CEP, 446 138 candidats dont 54% de filles contre 419 260 à la session 2019 (taux d’accroissement de 6,41%), répartis dans 1965 centres de composition. Au BEPC, il y a cette année, 317 995 candidats dont 55,15% de filles contre 301 823 à la session 2019 (taux d’accroissement de 5,36 %) répartis sur 1460 centres de composition.

Aux examens du BEP et du CAP, ce sont 15 409 candidats dont 38,77% de filles contre 12 050 en 2019 (taux d’accroissement de 27,87%). Plus précisément, il y a cette année, 9685 Candidats au BEP et 5724 candidats au CAP répartis dans 86 centres de composition.

Les élèves se sont dit prêts pour affronter les épreuves des examens scolaires

Le gouvernement, concède le ministre Ouaro, ne ménage aucun effort pour mobiliser les ressources humaines, matérielles et financières pour relever le défi de l’organisation des examens. Aussi, pour cette session de 2020, l’enveloppe financière allouée s’élève à 15 682 177 000 FCFA.

« Chaque élève n’est responsable que de sa copie… »

Pendant sa visite dans les différents centres de composition, le ministre Stanislas Ouaro a appelé les élèves à la discipline, à la rigueur et à l’intégrité. Ainsi, il a invité chaque élève, du primaire comme du poste primaire, à n’être responsable que de sa propre copie en évitant la tricherie. Il a aussi appelé les membres des jurys à plus de vigilance dans la manipulation des épreuves, de sorte à éviter d’ouvrir des épreuves qui ne devraient pas être ouvertes, à la période où elles ont été ouvertes. « Dès que cela est fait, ça remet en cause l’organisation de l’examen et il faudra reprendre un peu partout », a-t-il fait savoir.

Pour les élèves touchés par le phénomène de l’insécurité, assure Stanislas Ouaro, le département de l’éducation nationale a travaillé à leur permettre de composer cette année dans des zones jugées sécurisées.

Le ministre de l’éducation nationale a appelé les membres de jury à la vigilance…

Des épreuves qui nous ramènent aux valeurs cardinales

Au CEP, dans l’épreuve de rédaction, il est demandé aux élèves de dire de quel métier rêvent-ils dans leur vie. « C’est très bien car il est important de forger à l’enfant ces valeurs car, déjà très petit, il peut commencer à rêver du métier à faire et d’en être passionné pour pouvoir le réussir », a réagi le patron de l’éducation nationale.

Pour l’épreuve de la dictée, session 2020, l’intitulé est « Le devoir du fils ». « C’est un sujet qui va permettre de ramener les élèves, les candidats, aux valeurs et cela est important », a expliqué Stanislas Ouaro. À l’épreuve de langue, toujours pour les candidats du BEPC, il s’agit d’un texte qui parle de l’amour scolaire et études. « Ces sujets tournent autour des valeurs et c’est important pour nous dans le contexte dans lequel nous sommes, où les valeurs se perdent. Il est bon de ramener ces candidats, qui sont notre jeunesse, qui représentent l’avenir de ce pays, à la réflexion sur les valeurs à cultiver et à partager pour un développement harmonieux de notre pays », a-t-il conclu.

Armand Kinda
Minute.bf

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img