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mardi 16 avril 2024

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« Faux syndicalisme » : Bassolma Bazié invite Simon à « la méditation »

En conférence de presse le lundi 20 septembre 2021, Simon Compaoré, le président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), s’est prononcé sur la fermeture du Lycée Zinda et le redéploiement des élèves et des enseignants. A l’occasion, il a prévenu les syndicalistes en ces termes : « ceux qui font du faux syndicalisme, ils vont apprendre à leurs dépens…». Ces propos relayés par www.minute.bf ont suscité la réaction du Secrétaire général de la Confédération général des Travailleurs du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié. Dans un poste sur sa page facebook, il a invité celui-là qu’il appelle affectueusement, son « Doyen Simon », « à la méditation », relevant par moment, des propos où il considère que ce dernier « pourrait avoir dit vrai » ou « pourrait s’être contredit ». Nous vous proposons l’intégralité de sa réaction…

LE RËVE DE TOUT BON LEADER, C’EST DE PARTIR SANS TRAHIR !

J’ai reçu de beaucoup de mes correspondant l’adresse (https://minute.bf/) sur une publication portant sur mon « Doyen » Simon COMPAORE lui attribuant les propos : « Ceux qui font du faux syndicalisme, ils vont apprendre à leurs dépens ».

Puisque certains en plus de leur transfère m’ont écrit ceci : « Bassolma, Monsieur Simon COMPAORE me bipe par-là ! ».
Cela m’a fait rire, mais m’interpelle à deux niveaux sur mon devoir d’éducation (en contribution sur la jeune génération) à trois niveaux :

  • Là où mon « Doyen » Simon COMPAORE pourrait avoir dit vrai !
  • Là où mon « Doyen » Simon COMPAORE pourrait « s’être contredit » !
  • Là où je pourrais faire une invite à la méditation !

D’abord, là où mon « Doyen » Simon COMPAORE, pourrait avoir dit vrai, au cas où son propos serait orienté vers ma pauvre personne (ne serait-ce pas de « bonne guerre » ?). Voici en substance ce qu’il a eu à dire dans une interview accordée aux Editions SIDWAYA le mardi 30 mai 2017 et diffusée le 15 juin 2017 :

SIDWAYA : « que pensez-vous des personnalités suivantes…Bassolma BAZIE »

M. Simon COMPAORE : « Bassolma BAZIE, c’est quelqu’un qui se bat, et là il faut le reconnaître en toute honnêteté. Il est direct et franc ! Mais là, ne me demandez pas d’apprécier positivement tout ce qu’il fait, car nous, nous gérons le Pouvoir d’Etat. Et certaines de ses positions sont dirigées sur nous. » (Cf. SIDWAYA).

Personnellement je pense que c’est franc et vrai de sa part, car le plein sens du Contre-Pouvoir, c’est cela : « diriger les positions sur la gouvernance, donc le Pouvoir » ! Si non, autrement ça devient du copinage, de la complaisance, de la complicité voire de la connivence ! Et là, c’est de la trahison !

Donc, les actions syndicales de Bassolma BAZIE ne doivent surtout pas être faites pour plaire ou déplaire, mais être faites de façon sacrificielle pour le bien de notre Pays. Est-ce cela du « Faux syndicalisme » sur lequel vous estimiez ou soupçonniez que mon « DOYEN » Simon COMPAORE me bipe !? Non, ne rabaissons quand même pas le niveau syndical de mon « DOYEN » !

Ensuite, au cas où vous auriez raison que les termes « Faux syndicalisme » me seraient servis par mon « DOYEN » Simon COMPAORE, j’ai peur qu’il se soit profondément contredit. Chose à laquelle je n’ose pas penser en m’appuyant sur ces lignes du Journal SIWDAYA ayant débuté l’interview du mardi 30 mai 2017 :

« On connaît Simon Compaoré, le ministre d’Etat, ministre de la Sécurité pour son franc-parler. Malgré le poids de l’âge (né le 19 septembre 1952 à Ouagadougou), ce fils de pasteur a battu le record, en termes de temps mis à notre rubrique de grande interview. Pendant quatre heures d’horloge, le mardi 30 mai 2017, l’homme qui fut, entre autres, maire de Ouagadougou pendant 17 ans, haut-commissaire de l’Oubritenga et directeur de cabinet de Blaise Compaoré, s’est soumis aux multiples questions des journalistes. Maniant le français, les dictons anglais et mooré (sa langue maternelle) avec dextérité, Simon Compaoré a abordé des questions sécuritaires, la gestion des services payés dans son département, le dossier Koglweogo (groupes d’auto-défense), les mouvements sociaux, la gestion du pouvoir actuel. ».

En effet, voici mes raisons qui indiquent que mon « DOYEN » pourrait s’être contredit :

Primo, le 18 septembre 2015, pendant la gestion du mot d’ordre de grève, après avoir accordée une interview à la Télévision BF1(cf photo) dans laquelle j’appelais, au nom de l’UAS, l’ensemble des travailleurs à renforcer leur unité et solidarité dans la résistance, une déclaration a été diffusée au nom des Partis Politiques de l’opposition avec comme Porte-Parole Monsieur Rock Marc Christian KABORE (Confère déclaration en image). Je n’ose pas croire que Mon « DOYEN » Simon COMPAORE n’adhérait pas à celle-ci en disant : « c’est du faux syndicalisme ! ».

Secundo, le 20 décembre 2016, suite à la perte de douze (12) frères militaires burkinabè dans une attaque terroriste à Nassoumbou (paix à leurs âmes), Monsieur Simon COMPAORE, Ministre de la Sécurité d’antan, a dit sur le Plateau de la Télévision Nationale du Burkina (TNB) ceci : « …avant de monter sur ce plateau, j’ai reçu deux appels de deux personnalités. Monsieur Zéphirin DIABRE du CFOP et Monsieur Bassolma BAZIE Secrétaire Général de la CGT-B, qui adressent tous deux leurs profonde compassion et soutien ferme au Gouvernement et au Peuple Burkinabè. C’est là, le comportement d’Hommes civilisés dans une Société civilisée…» (Confère les archives de la TNB). Était-ce du « Faux syndicalisme !? ». Peut-être !!!

Tertio, les affrontements meurtriers dans le Centre Ouest ont coïncidé avec une tournée sécuritaire de mon « DOYEN » Simon COMPAORE dans la Boucle du Mouhoun. Redescendu dans cette Zone avec tout son cortège, situation de crise oblige, et m’ayant vu en contribution dans cette gestion de braises sociales, voici ce que mon « DOYEN » a lancé à mes Parents : « c’est dans de telles situations que vous comprendrez et connaîtrez vos fils qui sont prêts au sacrifice pour votre quiétude ». (Preuves existent au besoin). Mon « DOYEN » n’avait-il pas raison de le dire dans la mesure où dans ces braises beaucoup de ceux qui sont présents pendant les campagnes électorales s’étaient volatilisés !? Cet engagement au sacrifice a été renforcé grâce au syndicalisme : est-ce du « Faux syndicalisme !? Je ne pense pas que mon « DOYEN » puisse le penser encore moins le dire !

Enfin, l’invite à la méditation sur ces termes « du faux syndicalisme » !

Et là, je pourrais dédouaner mon « DOYEN » Simon COMPAORE, pour probablement avoir dit ce que certains et/certaines penseraient fortement si bas !? Dans la mesure où du « faux syndicalisme » n’est qu’une synonymie de « populisme », « d’indiscipline », « d’anarchisme » etc. Mais, je pense que Bassolma BAZIE a beaucoup bénéficié du soutien des travailleurs et du peuple burkinabè conformément à son appel fait dans l’interview que j’ai accordée aux Editions le Pays et qui a été diffusée le jeudi 19 décembre 2013 (cf numéro du Pays du jeudi 19 décembre 2013). En conséquence, toutes mes reconnaissances et félicitations aux travailleurs et au peuple pour les acquis et mes excuses pour les insuffisances que j’endosse en toute maturité, humilité et responsabilité, dans le plein espoir qu’une prochaine personne puisse en faire plus et sans erreur aucune, à savoir : « le vrai syndicalisme » pour le bonheur de tous et toutes !

Oui ! j’attends ce jour avec impatience : devoir de tout LEADER (que son remplaçant fasse nettement mieux) ! Surtout partir sans trahir !
Libre et digne!

Bassolma BAZIE
70336441
bassolma@yahoo.fr

Minute.bf

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