dimanche 8 septembre 2024
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FESPACO 2023 : Des festivaliers saluent le dispositif sécuritaire et la courtoisie des agents de contrôle

Il n’y a pas un mois de cela, le Burkina Faso venait de relever le pari de l’organisation de la 16e édition du Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO). Aujourd’hui encore, malgré la situation sécuritaire et humanitaire difficile, la 28e édition du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) bat son plein au pays des hommes intègres. Des participants se réjouissent du dispositif sécuritaire qui permet de vivre cette grande messe du septième art en Afrique. 

Des alentours du siège du FESPACO à l’intérieur en passant par la porte d’entrée, les Forces de sécurité veillent au grain pour le bon déroulement du festival. Elles accueillent tous ceux qui se dirigent vers le site, pose 2 ou 3 questions sur leurs destinations, réorientent certains et laissent passer d’autres. Passée l’étape des barrières, à la porte d’entrée, toute personne qui veut accéder à l’enceinte du FESPACO est fouillée par les agents de sécurité qui prennent le soin de fouiller les sacs. C’est seulement après cela que le badge d’accès est validé par ces agents qui autorisent ou pas ceux qui doivent rentrer. 

A l’intérieur, sont également postés des forces de sécurité à travers les différents angles du site. Mieux, l’équipe de www.minute.bf a constaté des patrouilles d’éléments de l’Unité spéciale de la Gendarmerie nationale (USIGN), qui avec des chiens renifleurs scrutent les coins et recoins du site du FESPACO. Tout ce dispositif rassure les festivaliers surtout ceux venus d’ailleurs, qui apprécient le travail des forces de sécurité. 

Lazare Etoundi Directeur délégué du festival des grandes oralités, Journaliste camerounais saluant les mesures sécuritaires

Du reste, c’est ce qu’a confié le journaliste camerounais Lazare Etoundi, Directeur délégué du festival des grandes oralités (FESDGO) à www.minute.bf. « Je viens d’être contrôlé par les services de sécurité. Je trouve qu’ils sont non seulement vigilants, mais aussi gentils. Également, ils sont rigoureux dans la manière de travailler. Ils ont voulu vérifier les formations, je me suis laissé faire, je me suis présenté comme festivalier Camerounais », a-t-il déclaré. 

Et au journaliste de se satisfaire : « ils ont pris des dispositifs, pour voir au niveau du sac, si je ne présume pas des armes. Je trouve que c’est fantastique ! C’est ce qu’il faut faire. Et ils le font surtout avec la manière. Il y a beaucoup de courtoisie, de rigueur et de vigilance. Bravo ! Je pense qu’il faut continuer à travailler dans ce sens ». 

Pr Abdoulaye Maga venu du Nigéria salue les efforts des autorités pour l’organisation du FESPACO

Comme lui, le Pr Abdoulaye Maga, venu du Nigeria pour fêter le cinéma africain dit se sentir en sécurité. Pour lui, l’arsenal sécuritaire qui est mis en place permet de vivre le FESPACO. « Je crois que réellement des dispositions ont été prises pour cela. Je me rappelle, la sécurité était venue dans nos hôtels vérifier même nos chambres, nos bagages, pour voir si on ne transporte pas des éléments illicites, susceptibles de provoquer des troubles. Et je pense qu’ici aussi au FESPACO, malgré les badges, les laissez-passer, ils ne laissent pas entrer tous les véhicules », a-t-il confié. Et tout cela, commente-t-il, est à mettre à l’actif des organisateurs et des autorités. « Je crois que tout cela est à l’honneur des organisateurs et des autorités du Burkina », a félicité le Pr Maga.

Et ce n’est pas Kadidjatou Ouedraogo, agent commercial au quotidien Sidwaya, qui dira le contraire. Elle aussi, a apprécié le dispositif sécuritaire, qui permet de vivre la fête du cinéma. « Si c’est au niveau de la sécurité, je trouve qu’il n’y a rien à dire. La sécurité est parfaite, puisqu’à l’entrée, déjà, on vous fouille, le sac, tout le corps. Et puis ils sont très courtois, on les approche facilement. Ils sont très bien organisés », a-t-elle laissé entendre.

Pour information, le FESPACO qui a commencé le 25 février dernier bat son plein entre projections en salle de ciné, panels, rencontres, conférences et autres, en attendant son dénouement le 4 mars prochain, pour dévoiler le gagnant de l’Etalon d’or de Yennega. 

Jean-François SOME (Stagiaire)

Minute.bf

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