La première édition de la foire communale des associations qui s’est tenue du 18 au 20 janvier 2019 a connu la participation d’une cinquantaine d’associations. Ces associations ont présenté divers produits aux « ouagalais ».
La médiathèque municipale de la commune de Ouagadougou a abrité du 18 au 20 janvier 2019, la toute première édition de la foire communale des associations. A cette première édition plus d’une cinquantaine d’associations ont pris part à cette foire qui se voulait une tribune d’expression, de rencontre et d’échange entre les différentes associations et les partenaires. Au-delà de ce cadre prôné par la foire, les associations ont proposé au public ouagalais divers produits.
D’un stand à l’autre, on pouvait voir des objets d’art, des produits comestibles, des pagnes et bien d’autres manufactures. Présent pour valoriser les pagnes de la Guinée, Camara Laye affirme que cette foire a été « très bénéfique » sur le plan économique et a aussi permis de donner un peu de visibilité à l’artisanat guinéen : « vraiment je suis satisfait d’être ici. La foire nous permet de vendre nos produits et de faire connaitre notre artisanat. Nos pagnes ressemblent aux pagnes kokodonda mais dans la texture c’est différent ». Ces pagnes guinéens rencontre « l’admiration » du public venu pour voir les produits et faire des achats.
Du couscous fait à base de riz ou de petit mil était aussi au rendez-vous
Un peu plus loin, l’association « Yan Ka Fissa » propose des précuits à base de riz, de fonio, du petit mil. Cette association dont le siège se trouve à bonheur-ville regroupe plus d’une quinzaine de membres. Elle s’est spécialisée dans la fabrication des précuits et des gâteaux comme l’explique Fatimata Konaté, la président de l’association : « notre association fait uniquement des précuits, des gâteaux à base de riz, de sorgho. Nous faisons aussi des savons que nous vendons pour subvenir à nos besoins ». Pour le processus de fabrication de ces précuits, la présidente explique : « nous l’avons la matière première (le riz, le petit mil, le fonio ou le sorgho) ensuite nous le faisons fumer avant de l’écraser en morceaux fins. Après cela nous le lavons puis nous le séchons pour les conditionner dans les sachets ».
Cette foire communale était alors « une occasion à ne pas rater » selon certains visiteurs.
Tinga la terre
Minute.bf