vendredi 22 novembre 2024
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Fonction publique : Désormais une phase orale pour le recrutement des profs

Le Directeur général (DG) de l’Agence générale de recrutement de l’Etat (AGRE), Oumarou Toé a tenu une conférence de presse ce 3 juin 2021 à la salle de conférence du Service d’Information du Gouvernement (SIG). L’objectif pour lui était de donner les détails de l’organisation des concours de la fonction publique session 2021 et de décliner les principales innovations.

« Au cours de l’année 2021, il sera organisé effectivement 56 concours directs dont 48 concours à épreuves de questions à choix multiples (QCM) et 8 concours à épreuves classiques. L’ inscription en ligne à ces concours se déroulera en deux (02) phases soit du 06 au 15 juin 2021 pour les concours de niveau supérieur ou égal au Baccalauréat, et du 14 au 23 juin 2021 pour les concours de niveau BEPC », c’est ce qu’a exposé d’entame de propos Oumarou Toé, Directeur général de l’Agence générale de recrutement de l’État.

En ce qui concerne les concours professionnels, Oumarou Toé indique qu’ « au titre de l’année 2021, 154 concours professionnels seront organisés avec 124 concours dont la composition se déroulera en ligne, dans le centre unique de Ouagadougou, contre 87 concours en 2020, soit un taux d’accroissement de 42,52% ».

La Particularité dans l’organisation des concours (professionnels et directs) session 2021

Le Directeur général (DG) de l’Agence générale de recrutement de l’Etat (AGRE), Oumarou Toé a donné les informations sur l’organisation des concours directs, session 2021

« La particularité dans l’organisation des concours professionnels, session 2021 est la prise en compte des passerelles prévues dans les statuts particuliers à l’exception de celui portant sur le métier de l’éducation, de la formation et de la promotion de l’emploi », a indiqué Oumarou Toé Directeur Général l’AGRE.

Revenant plus en détail sur les passerelles, il explique qu’en principe, « l’accession à un emploi par le truchement de la passerelle n’est possible que lorsque le candidat est titulaire du diplôme exigé pour l’accès à cet emploi en concours direct. En dépit de ce principe, lorsque les candidats bénéficiaires de la passerelle n’ont pas de perspective de carrière dans leur famille d’emploi, une dérogation aux conditions de quota et de diplôme est permise. Ainsi, en application de l’article 9 du décret ci-dessus cité, l’arrêté n°2021-047/MFPTPS/SG/DGFP du 17 mai 2021 portant dérogation au prince de quota et de diplôme pour l’accès aux emplois par le mécanisme des passerelles, a été pris ».

Aussi, « les bénéficiaires de cette dérogation sont les Assistants de secrétariat, les Reprographes, les Agents de liaison, les Agents d’accueil et de bureau, les Chauffeurs, les Gardiens et les Attachés en études et analyses », a-t-il précisé.

En plus de cette innovation, pour cette année 2021, le DG a égrené plusieurs autres innovations. Pour la sessions 2021 : »les inscriptions se feront intégralement en ligne pour les concours professionnels et directs; la correction des concours directs à QCM ainsi que les concours professionnels déconcentrés du MENAPLN et de la Santé se feront de façon électroniques ». De plus, il est prévu l’administration de tous les concours professionnels déconcentrés du MENAPLN et de la Santé sous forme de QCM et l’introduction de la phase orale dans tous les concours directs de recrutement de Professeurs relevant du MENAPLN.

Au titre des innovations, l’État compte poursuivre avec l’organisation des concours exclusivement au profit des personnes vivant avec un handicap ( avec 27 postes à pourvoir à ce niveau), poursuivre avec le paiement électronique des rétributions afférent aux différentes activités des concours, via la mise à disposition de portefeuilles électroniques par un renforcement de son partenariat avec les opérateurs de téléphonie pour fluidifier le système de paiement lors des inscriptions en ligne.

Pour terminer, le DG de l’Agence de recrutement de l’État a fait savoir que ces innovations visent, entre autres objectifs, la réduction des risques d’erreurs, celle des délais ainsi que les coûts d’organisation des concours.

Hamadou Ouédraogo
Minute.bf

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