Le dernier sommet extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), tenu le 22 septembre 2022 à New York sur la situation au Mali et en Guinée a abouti à des sanctions contre la junte au pouvoir en Guinée. Des sanctions dénoncées par la junte malienne, solidaire au pouvoir militaire de Conakry.
Le Gouvernement de la Transition malienne dans un communiqué rendu public ce mercredi 28 septembre 2022 se dit « outré par les sanctions illégales, illégitimes et inhumaines qui impactent négativement la vie des populations guinéennes ».
Par conséquent, le pouvoir de Bamako décide de « se désolidariser de toutes les sanctions illégales, inhumaines et illégitimes prises à l’encontre de la République sœur de Guinée et ne leur réservera aucune suite ».
La partie malienne compte également « adopter, si nécessaire, des mesures pour assister la République de Guinée, afin d’annihiler les conséquences de ces sanctions inutiles contre le peuple et les autorités de la Guinée ».
Le Gouvernement de la Transition Malienne n’a pas rappeler aussi de souligner que « l’objectif de la CEDEAO est d’améliorer les conditions de vie des populations et non d’adopter des sanctions contre-productives les affectant ».
Le communiqué signé du premier ministre par intérim le colonel Abdoulaye Maïga précise aussi que « les transitions politiques ne résultent que de la mauvaise gouvemance » et qu’en conséquence « les autorités de Transition méritent d’être accompagnées par
la CEDEAO pour mener des réformes politiques et institutionnelles qui contribueraient à renforcer la bonnegouvernance et la stabilité ».
Rappelons que le 22 septembre dernier, le chef d’Etat guinéen Mamady Doumbouya était à Bamako aux côtés de son homologue malien Assimi Goïta pour le 62e anniversaire de l’indépendance du Mali.
Minute.bf