Les agences de voyages pour la Mecque au Burkina Faso étaient en Assemblée générale (AG) le jeudi 24 octobre 2019 à Ougadougou. Il s’est agit au cours de cette AG, de dresser le bilan du hadj 2019 et de proposer des perspectives pour les éditions à venir.
Si les agences de voyage se disent satisfaites de « l’organisation et du séjour en Arabie Saoudite », elles ont par contre déploré une mauvaise organisation au Burkina ici, notamment au niveau du « transport ». « Les agences ont subi beaucoup de difficultés », a déploré El Hadj Issa Dianda, porte-parole des agences de voyage à la Mecque pour qui la réussite du Hadj dépend en grande partie de la qualité du voyage. « L’avion représente 75% de la réussite du hadj », a précisé M. Dianda.
Au titre des difficultés, le porte-parole des agences de voyage à la Mecque a noté le non-respect des programmes, ce qui est préjudiciable, non seulement aux pèlerins mais aussi aux agences de voyage. En exemple, il a souligné les écarts de vol allant jusqu’à « cinq jours d’attente ». Ce retard a non seulement un impact sur le budget des pèlerins mais aussi sur toute la ligne de l’organisation selon le porte-parole des agences.
Aussi, à entendre M. Dianda, le cahier de charge stipule que « les billets gratuits, les ristournes… », peuvent faire l’objet de négociation entre les agences et l’avionneur. « Mais, nous ne sommes pas associés », a-t-il déploré.
Cette AG s’est également voulue une occasion de faire une autocritique de la part des agences de voyage elles-mêmes dans l’organisation du hadj. Ainsi, « il faut que nous les agences de voyage, l’on se dise la vérité, que l’on soit franc pour voir comment rectifier le tire là où il y a eu des manquements », assène M. Dianda. Il s’agit précisément, selon ce dernier, de mettre de l’ordre en leur sein, de parler le même langage, voire régler le problème d’avion à travers un mémorandum s’il le faut.
Pour terminer, le porte-parole a rassuré que la création d’un syndicat n’est pas encore d’actualité. Toutefois, il n’écarte pas cette possibilité, car « si les circonstances l’exigent, cela pourrait arriver », selon lui.
Franck Michaël KOLA (Stagiaire)
Minute.bf