Le Ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN), Pr Stanislas Ouaro a procédé au lancement officiel des épreuves écrites des examens du Certificat d’Etudes primaire (CEP), du Brevet d’Etudes professionnelles (BEP), du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) et du Certificat d’Aptitude professionnelle (CAP), dans la matinée de ce mardi 22 juin 2021 au Groupe scolaire Saint Viateur à Ouagadougou.
Ils sont un peu plus de 769 000 candidats à envahir les centres de composition à la conquête de leur parchemin de fin de cycle. Pour ce faire, les candidats aux CEP, pour leur première épreuve, la rédaction, ont été appelés à « Raconter la montée du drapeau dans leur école ». Quant à ceux du BEPC, ils ont commencé par une dictée sur « la poste coloniale », un texte issu d’une œuvre de l’ancien ministre Baba Hama.
Pour cette année, au CEP, le MENAPLN a enregistré 450 502 inscrits avec un pourcentage de 54% de filles; 301 357 candidats avec 56% de filles au BEPC ; et 17 770 candidats dont 38% de filles au BEP et au CAP. Des statistiques toutefois en baisse dans certaines régions du Burkina à cause de l’insécurité, confie le MENAPLN.
Des élèves empêchés de composition par la pluie
Sur l’organisation même de ces examens, le ministre Ouaro rasssure : « nous avons travaillé à ce que les conditions soient réunies ». « Déjà, compte tenu que l’année dernière, la plupart des candidats n’avaient pas achevé l’année scolaire dans les classes intermédiaires avant d’être dans les classes d’examen, nous avons travaillé à ce que, mi-septembre pour certains, début octobre pour d’autres, les cours puissent démarrer. Nous avons mis tout en œuvre pour que les programmes puissent s’achever. De ce point de vue, nous pensons que les candidats en principe, sont prêts pour y aller », pense Stanislas Ouaro.

Tout de même, les facteurs naturels rentrant en ligne de compte, des rapports reçus par le ministre en charge de l’éducation, le démarrage n’est pas effectif dans une localité des Hauts-Bassins où « il pleut toujours ». Mais, « ce sont des questions que nous allons régler », a-t-il rassuré les « plus de 140 élèves qui ont du mal à pouvoir traverser » pour rejoindre leur centre de composition. Concrètement, explique le ministre, « pour ne prendre aucun risque, on va attendre, lorsqu’il y aura une décrue, ils iront poursuivre la composition et on va leur envoyer à la fin des différentes compositions des épreuves de remplacement ».
En outre, l’insécurité au Burkina s’est également immiscée dans l’organisation des différents examens. « Dans certaines localités, au regard des derniers développements de la situation sécuritaire, nous avons dû déplacer des candidats qui prendront part aux examens dans d’autres localités », a laissé entendre le Ministre Ouaro avant de préciser que dans certains endroits, le travail en tandem avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) a conduit à la délocalisation de certains centres de composition.
En ce qui concerne les élèves déplacés, le ministre a également laissé entre qu’il y a une organisation pour eux, dans les localités où ils sont.
Enfin, le ministre a souhaité une « très bonne session » à tous les candidats.
Franck Michaël KOLA
Minute.bf