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vendredi 29 mars 2024

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Idrissa Nogo : « L’opposition doit arrêter de ronronner dans les cercles politiques privés »

Le mouvement des peuples Citoyens (MPC) était face à la presse dans cette matinée du Mercredi 28 Juillet 2021. L’objectif de cette sortie médiatique était de se prononcer sur la crise qui prévaut actuellement à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et le rôle que joue l’opposition politique burkinabè dans ladite crise. Le MPC a aussi porté un regard sur « les réflexes résiduels d’impérialisme suranné d’Emmanuel Macron ».

Le Mouvement des Peuples Citoyens dit constater depuis quelques semaines un niveau très élevé du « quotient d’agressivité et d’adversité dans le camp de l’opposition politique, caractérisé par la récusation de la désignation de Bonaventure Ouédraogo dit Sao Naaba pour représenter la chefferie coutumière à la CENI ». Le coordonnateur National du mouvement, Idrissa Nogo estime qu’à ce niveau le CFOP se trompe de combat.

« L’opposition a laissé la proie pour attraper l’ombre », a-t-il lancé tout en se justifiant que le code électoral en vigueur est clair là-dessus et conformement à ce code, le Sao Naaba est bien éligible. Le MPC a, par ailleurs, approuvé et soutenu la sortie du ministre de l’administration territoriale quand il déclare : « Nous n’avons pas les éléments matériels et juridiques pour nous engager à une procédure de récusation de la candidature de Bonaventure Ouédraogo pour siéger à la CENI ».

« C’est du flop, il faudra que l’opposition arrête de ronronner dans les cercles politiques privés », a fustigé Idrissa Nogo.

Par contre, le Mouvement des Peuples Citoyens en veut aussi au parti au pouvoir par ce qu’il estime qu’un Naaba ne doit pas faire la politique alors que cette pratique est monnaie courante au MPP. « Il est plus qu’impérieux pour notre Assemblée Nationale de légiférer sur le statut de la chefferie traditionnelle pour une désaffiliation, même par césarienne », a-t-il soutenu.

En ce qui concerne le cas de l’impérialisme d’Emmanuel Macron au Burkina, Idrissa Nogo a condamné les propos du président français le 09 Juillet 2021 en marge du G5 Sahel qui déclarait : « le Burkina Faso ne dispose pas d’une armée bien entrainée pour contrecarrer le phénomène du terrorisme ». Le coordonnateur national du MPC estime que le successeur de François Hollande est « le spécimen abouti du président français inconséquent et affabulateur ».

Mouni Ouédraogo (Stagiaire)

Minute.bf

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