Suite à l’incendie au cabinet de Me Prosper Farama le 17 juillet 2021, faisant d’énormes dégâts matériels, la Coalition syndicale conduite par Bassolma Bazié de l’Unité d’Action syndicale (UAS), lui a rendu une visite. La coalition, à travers cette visite, a témoigné son soutien moral et financier à Me Farama.
C’est un soutien moral et financier qu’a apporté la Coalition syndicale pour réconforter Me Prosper Farama dont le cabinet a été frappé par un incendie en mi-juillet 2021. En effet, Bassolma Bazié, à la tête d’une délégation de l’ensemble des secrétaires généraux de la coalition syndicale qui lutte contre le bardage du pouvoir d’achat et pour la défense des libertés et la bonne gouvernance, a rendu visite à Me Prosper Farama afin de lui témoigner son soutien et ses encouragements. « Nous avons été mandatés auprès de Me Farama et l’ensemble de ses associés au cabinet, pour leur signifier que la coalition syndicale est à leur côté », a indiqué Bassolma Bazié, porte-parole de la délégation, avant d’ajouter qu’il était « important pour (eux) d’agir conformément aux sillons tracés par (leurs) devanciers et venir auprès des représentants du cabinet pour leur dire que le mouvement syndical ne trahira pas sa mission. Cette mission est de défendre des causes justes, l’honneur, l’intégrité et les libertés».
Le chef de la délégation a laissé entendre que leur présence est juste symbolique. Cette présence symbolique a été appuyée par une enveloppe financière de 2 millions de FCFA.
Il précise que cette présence est pour signifier à la nature que si l’incendie est liée à une de ses erreurs, elle regorge certes des maux, elle regorge aussi, de façon vivace, des solutions à chaque mal qui se veut être naturel. Mais, si l’on constate que par facette, ce sont « des questions d’intérêts et d’intentions inavouées », le mouvement syndical ne trahira pas sa mission de répondre présent.
Bassolma Bazié, par la même occasion, a invité les autorités à faire la lumière sur cette affaire. « Nous interpellons ceux qui sont au haut lieu de l’État, qui gèrent les institutions et qui aiment utiliser les termes autorités de l’État, d’État de droit, de faire en sorte que l’État de droit ne soit pas prononcé seulement dans des propos théoriques mais doit être la pratique», martèle-t-il. La Coalition syndicale dit être patiente et sereine, en attendant que les résultats véritablement engagés dans cette enquête aboutissent.
Pour des raisons de santé, Me Prosper Farama a été représenté par Marcelin Ziba, son assistant, qui a témoigné sa reconnaissance à la coalition. « Votre assistance dès les premiers instants de la situation qu’a connue le cabinet, nous a beaucoup touchés. Nous avons vu la mobilisation de tous les syndicats à notre endroit et l’acte de ce matin est un plus », a-t-il soutenu avant de confier que « grâce aux soutiens des uns et des autres, le cabinet est sur le point de se réinstaller ».
Il a une fois de plus renouvelé ses vives remerciements aux différentes organisations syndicales et les rassure de la présence du cabinet à leur côté pour la défense des valeurs les plus cardinales du Burkina Faso.
Mireille Sandrine Bado
Minute.bf