Au lendemain de la condamnation de Guillaume Soro, la Côte d’Ivoire a annoncé mercredi 29 avril qu’elle se retirait de « la déclaration de compétence prévue au protocole relatif à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples ».
Le gouvernement ivoirien, qui ne souhaitait pas exécuter l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) demandant la suspension des poursuites contre l’opposant Guillaume Soro vient d’opter pour un retrait pur et simple du protocole. Cette disposition permet aux citoyens et aux organisations de la société civile du pays signataire, en cas de violation de leurs droits, de saisir directement cette juridiction qui siège à Arusha, en Tanzanie.
« Le gouvernement ivoirien a décidé, le mardi 28 avril 2020, de retirer la déclaration de compétence prévue au protocole relatif à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples », annonce un communiqué signé par Sidi Tiémoko Touré, porte-parole du gouvernement. « Cette décision est prise sans préjudice de l’engagement du gouvernement à demeurer partie à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples », ajoute le même communiqué.
Avec jeune Afrique
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