La saison des pluies s’installe peu à peu au Burkina Faso. Les agriculteurs burkinabè s’activent pour les travaux champêtres. Mais, situation sécuritaire oblige, plusieurs agriculteurs ne pourront pas aller au champ cette saison. Pour cause, nombre d’entre eux ont déserté leurs hameaux de culture pour trouver un asile dans des lieux mieux sécurisés. Dans le septentrion burkinabè, l’insécurité continue de sévir. Dans la partie orientale du pays, des populations n’auront pas droit à l’agriculture, pourtant presque seul moyen de subsistance pour certaines population. La raison est que les terroristes leur interdisent la pratique de l’agriculture.
Dans les hameaux de culture de Tankoalou, dans la commune de Foutouri dans la partie Est du Burkina, les terroristes ont interdit l’agriculture. Selon l’information publiée par l’Agence d’Information du Burkina (AIB), ces terroristes brûlent également des greniers des populations.
Selon les mêmes informations, les populations des hameaux de culture de Tankoalou ont déserté pour trouver refuge à Tankoalou-centre. La cause, les terroristes leur ont interdit l’agriculture. Et pour faire respecter leur décision, ces « fous de Dieu », selon l’AIB, ont posté « leurs recrus locaux dans les différents hameaux de culture de Tankoalou avec l’ordre de tirer sur toute personne qui ira au champ ».
Selon l’AIB qui a publié l’information, Tankoalou se trouve par la même situation, interdit d’entrée ou de sortie par toute personne.
En rappel, selon toujours l’AIB, ces mêmes terroristes avaient incendié, le samedi 12 juin dernier, les greniers des populations de ces hameaux de culture. Situation compliquée pour ces populations coupées de tout ravitaillement, aucun véhicule de commerce ne s’étant signalé à Tankoalou depuis maintenant 3 ans.
Minute.bf