Le monde entier célèbre, ce 9 août 2024, la Journée internationale de la Jeunesse (JIJ). A l’occasion, la jeunesse burkinabè et africaine s’entretient avec le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. A cet effet, dans son discours, le président du Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF), Moumouni Dialla a fait savoir au chef de l’État burkinabè que si le combat qu’il porte est celui de la jeunesse, la jeunesse fera chemin avec lui.
« Camarade président, vous portez l’espoir, d’une génération qui a tant rêvé pour la liberté (…) », a adressé le Président du CNJ-BF au Président du Faso. Il le rassure « si le combat est un combat de la jeunesse, nous allons faire le chemin ensemble ». Pour lui, « l’avenir, c’est maintenant » et il nest point question « d’aller en rang séparé, d’être désolidarisés ».
« Nous avons le devoir de défendre notre pays, comme nos devanciers entre 1932-1947, de nous battre pour notre patrie. D’être solidaire pour avoir la tête haute devant l’histoire. L’histoire n’oubliera jamais », a martelé le président du CNJ-BF.
Pour M. Dialla, « l’Afrique ne doit pas être le berceau des problèmes, mais le berceau des solutions. Les jeunes doivent se sentir heureux en Afrique ». En cela, il a insisté : « il est temps de s’attraper comme un seul homme pour la libération de notre continent ».
A cet effet, appelant les Africains à mener le bon combat, il a prévenu : « tous les hommes vont mourir, mais il faut bien mourir de quelque chose ».
Enfin, le président du CNJ-BF reste convaincu que le Burkina Faso traverse des difficultés, mais comme d’autres pays avant lui, s’en sortira.
Minute.bf