La tempête Daniel qui a frappé dans la nuit du 10 au 11 septembre la ville de Derna en Libye, a fait au moins 11 300 morts, selon un bilan publié, dimanche, par un organisme de l’ONU. Plus de 10 000 personnes restent toujours portées disparues. Une information démentie plus tard par le Croissant-Rouge libyen, annonce l’agence France-Presse.
Une semaine après les inondations survenues en Libye, le bilan humain reste incertain. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) a rapporté, dimanche 17 septembre, qu’au moins 11 300 personnes étaient mortes et 10 100 restaient portées disparues dans la seule ville de Derna, dans l’est du pays. « Les inondations ont par ailleurs fait au moins 170 morts dans d’autres endroits de l’est de la Libye », a ajouté l’Ocha.
Cependant, le Croissant-Rouge libyen, à qui l’Ocha a attribué ce bilan, a démenti ces chiffres. « Nous nous étonnons de voir notre nom mêlé à ces chiffres. Ils ajoutent à la confusion, à la détresse des familles des disparus », a déclaré à l’AFP depuis Benghazi, le porte-parole du Croissant-Rouge libyen, Taoufik Chokri.
La tempête Daniel, qui a frappé, dans la nuit du 10 ou 11 septembre, Derna, une ville de 100 000 habitants, a entraîné la rupture de deux barrages en amont provoquant une crue de l’ampleur d’un tsunami le long de l’oued qui traverse la cité. Elle a tout emporté sur son passage.
Le ministre de la Santé de l’administration de l’est de la Libye, Othman Abdeljalil, avait fait état, samedi soir, d’un bilan de 3 252 morts. Dans un communiqué publié plus tôt, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait pour sa part affirmé que les corps de 3 958 personnes avaient été retrouvés et identifiés, et que « plus de 9 000 personnes » étaient toujours portées disparues.
Minute.bf avec AFP