L’ambassade de la République populaire de Chine au Burkina, Li Jian, a organisé une rencontre publique qui a permis de présenter l’expérience de la Chine sur la lutte contre le terrorisme dans la région Chinoise du Xinjiang. C’était le 20 février 2020 au sein de l’ambassade à Ouagadougou. Une exposition de photos du développement actuel de la région du Xianjiang, et une projection de films documentaires sur la lutte antiterroriste dans la région ont été servies aux participants. Cette rencontre avait un double objectif à savoir partager l’expérience chinoise en ce qui concerne la lutte antiterroriste dans le Xinjiang et par le même temps apporter la lumière sur « les fausses informations que relaient les médias occidentaux sur la lutte antiterroriste au Xinjiang».
« Le terrorisme, le séparatisme, et l’extrémisme sont des questions sur lesquelles la Chine est très regardante », dixit l’ambassadeur de Chine au Burkina, Li Jian. « De 1990 à 2016, des forces terroristes, séparatistes ethniques et extrémistes religieux dirigées par le « Mouvement islamique du Turkistan oriental » ont perpétré des milliers d’attaques terroristes au Xianjiang avec d’innombrables pertes en vies humaine », a rappelé Li Jian pour ainsi dire que la Chine était aussi confrontée à une grave menace terroriste et tout comme le Burkina, elle en a souffert.
A titre illustratif, Li Jian fait noter qu’à la date du 5juillet 2009 particulièrement, de milliers de terroristes violents ont envahi les rues d’Urumqi dans le Xinjiang et ont fait 197 morts et des milliers de blessés. Cependant, la Chine est arrivée à venir à bout de ce terrorisme qui avait pour but de séparer la région la plus occidentale de la Chine du reste du pays.
Quelles sont les méthodes que l’empire du milieu à bien pu utiliser pour éradique le mal ?
L’ambassadeur de Chine a pu énumérer trois solutions que la Chine a utilisées pour venir à bout du terrorisme. A l’entendre, la première a consisté à mettre en place des politiques stratégiques nationales en faveur du développement de la région concernée par le terrorisme. Aussi, à travers cette politique, le gouvernement chinois n’a cessé de promouvoir la stratégie de développement de cette région, d’appuyer la construction d’infrastructures telles que les autoroutes, les chemins de fers et les réseaux aériens, et de promouvoir vigoureusement l’éducation et la santé.
Cependant l’ambassadeur a tenu à préciser que « l’ensemble de ces mesures ont été élaborées en incluant naturellement la population et les différents groupes ethniques ».
La deuxième solution poursuit-il, a consisté à ouvrir des centres d’enseignement et de formation professionnelle afin d’effacer les pensées extrémistes par l’éducation la formation afin d’éliminer les fondements économiques et sociaux du terrorisme.
En outre, en ce qui concerne la troisième solution, « la Chine a compris que le terrorisme ne doit pas être confondu avec la religion, la nationalité ou la région » stipule l’ambassadeur. « Pour la Chine, le terrorisme est l’ennemi public de toute l’humanité, de toutes les religions et de tous les peuples » a-t-il martelé avant d’indiquer que cela a permis à la Chine de lutter fermement contre les crimes du terrorisme tout en s’opposant ferment aux tentatives de certaines personnes de stigmatiser les religions.
Ainsi, « la mise en pratique de ces méthodes a permis non seulement de développer la région dont le volume annuel des importations et des exportations dépasse les 20 milliards de dollars américains mais aussi d’éradiquer le terrorisme car depuis 2016, il n’y a plus eu d’attaques terroristes dans cette région » nous a appris Li Jian.
Par ailleurs, le représentant chinois au Burkina a déploré la diabolisation des médias occidentaux vis-à-vis de cette lutte qui a porté ses fruits. Il a tenu à souligner qu’au Xinjiang, il n’y a pas de question dite religieuse ou de question des droits de l’Homme. « Il n’y a jamais existé de soi-disant « camps de concentration » ou d’oppression religieuse » a-t-il dit avec véhémence. « Les pays occidentaux et leur médias utilisent cela comme prétexte pour discréditer la Chine dans le but de contenir et d’arrêter le développement de la Chine » a-t-il deploré.
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf