Le Ministre en charge de la Défense nationale, Gal Aimé Barthélémy Simporé, a assuré à l’issue du conseil des ministres de ce mercredi 24 août qu’une « nouvelle dynamique de coopération opérationnelle » est en train d’être mise en place avec le Niger, dans la lutte contre le terrorisme.
Il affirme que « la coopération opérationnelle est l’un des maillons essentiels de l’approche de lutte contre le terrorisme qui est une approche transnationale… »
En coopération avec le Niger, le Burkina Faso a mené plusieurs opérations de lutte contre le terrorisme à travers Taanli 1, Taanli 2, Taanli 3, qui ont permis de neutraliser des centaines de terroristes et récupérer de l’armement et des engins des « forces ennemies ».
« Nous avons convenu de resserrer les liens autour de notre espace commun, celui du Liptako-Gourma », a indiqué le ministre Simporé.
Alors que l’opération Taanli est périodique, le ministre Simporé a fait savoir que la nouvelle approche consiste à « faire en sorte que nous ayons une approche qui nous permet d’avoir un dispositif permanent ».
« Le constat est que le terrorisme nous pose des problèmes sur nos frontières communes », a-t-il fait remarquer. Ainsi, avec son homologue du Niger, ils ont passé en revue tous les aspects stratégiques de la lutte et remis en scène quelques idées.
Suivez le compte rendu du conseil des ministres fait par le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo
« Nous avons convenu de resserrer les liens dans la zone du Liptako Gourma. Ce qui nous amène à reconsidérer l’opération Taanli (…). Nous avons réorienté notre approche pour repaufinier notre stratégie pour resserrer les rangs avec le Mali et le Bénin. Nous allons poursuivre le renforcement avec ces pays », a indiqué le ministre en charge de la Défense.
Intervenant également sur cette question de coopération militaire entre les pays en proie au terrorisme, le ministre Porte-parole du Gouvernement, Lionel Bilgo a martelé qu’ « il n’est pas question qu’on refoule les terroristes au Mali ou au Niger ou vice-versa». Il évoque de ce fait la nécessité de la coopération militaire entre les trois pays.
« Nos États ont des frontières mais pas les terroristes », a rappelé Lionel Bilgo qui pense qu’ « aucun pays ne sera en paix si son voisin est sous le joug du terrorisme ».
Minute.bf