Dans une correspondance en date du 27 août 2021 à Abidjan en Côte d’Ivoire, l’ancien président burkinabè, Blaise Compaoré présente ses condoléances à l’ensemble du peuple burkinabè, face aux attaques terroristes, notamment celle qui a coûté la vie à 80 personnes dans le Soum. Aussi, il en appelle à « l’union » pour faire face à cette guerre imposée par les forces du mal.
« C’est avec le cœur gros que j’ai appris, par voie de presse, les récents massacres ayant conduit à l’hécatombe dans notre pays. Le Burkina Faso et son peuple viennent de subir une fois de plus, une lâche attaque qui a coûté la vie à nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS), aux vaillants Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) ainsi qu’à de paisibles citoyens qui ne demandaient qu’à vivre en paix. Hélas ce malheur arrive après la terrible nuit de Solhan, après les nombreuses pertes du 4 août, celle du 9 et du 18 août », regrette l’ancien président, Blaise Compaoré dans sa correspondance.
Ainsi, adresse-t-il ses « condoléances les plus attristées », sa « compassion » et sa « solidarité » au peuple entier, aux autorités politiques et aux familles endeuillées.
Et de prévenir : « face à ces drames qui ne cessent de se répéter laissant le peuple dubitatif sur son avenir et sur celui du pays tout en entier, il est essentiel de se souvenir que sans une union sacrée nous ne parviendront pas à arrêter la barbarie de ces assassins et à préserver l’intégrité de notre territoire ».
C’était également le lieu pour Blaise Compaoré de saluer « la résilience » du peuple dans cette « guerre sans visage » et encourager les FDS « dans leur combat malgré les sacrifices suprêmes qu’elles encourent ».
Enfin, a martelé l’ancien président : « je veux interpeller l’intelligence de chacun afin que nous soyons unis et solidaires dans cette grande épreuve, conscients que ce qui arrive à nos populations désarmées au Nord, à l’Est et dans d’autres régions du pays peut arriver à chacun de nous ou à des proches ».
Foi de tout cela, le président a lancé ce message à tous les Burkinabè : « il est temps de taire nos querelles, nos incompréhensions et nos égos pour nous donner toutes les chances de préserver notre patrie en très grand danger ».
Minute.bf