Les membres de l’association Éduquer pour Développer-Éveil de Conscience (EDEC) Burkina/Afrique ont exprimé, le samedi 12 octobre 2024, à Ouagadougou, leur reconnaissance au gouvernement burkinabè pour la mesure interdisant l’importation des fils de tissage du Faso Dan fani au Burkina Faso.
Après plusieurs mois de sensibilisation dans le cadre de sa « croisade contre le faux Faso dan fani », EDEC Burkina/Afrique s’est dit satisfaite de ses actions menées dans les marchés et Yaars de Ouagadougou.
Mieux, le président de cette association, Abdoulaye Kouanda, s’est réjoui de ce que leur combat ait trouvé écho favorable auprès du gouvernement qui, à travers une mesure, a décidé d’interdire l’importation des fils de tissage du Faso Dan fani au Burkina Faso. Il a exprimé, au nom de l’ensemble des tisseuse et tisserands du Burkina Faso, sa reconnaissance à l’État burkinabè pour cette mesure qui, dit-il, contribuera à résoudre la question de la mévente des fils made in Burkina.
« Notre joie et grand soulagement ont été de lire le 24 septembre dernier, le communiqué conjoint du ministère en charge du commerce et celui en charge de l’économie et des finances, portant sur l’interdiction du fil de tissage au Burkina Faso. Même si on avait souhaité la prise d’un arrêté, enfin, la voix du peuple, celles de ses vaillants tisseuses et tisserands a été entendue par le gouvernement et l’ensemble des autorités du Burkina Faso », s’est réjoui M. Kouanda.
Et d’ajouter : « nous, EDEC-Burkina/afrique, avons déjà engrangé des victoires. Le combat pour la promotion du ‘Consommons local’ est un combat de tous les Burkinabè en ce sens que nous avons au moins une connaissance qui vit de cela. Nous sommes satisfaits de notre parcours au regard de notre jeunesse ».
Toujours dans sa dynamique de lutte contre le faux Faso Dan Fani, EDEC/Burkina Afrique envisage dans les prochains jours, d’étendre ses actions aux 13 régions du Burkina Faso. Elle entend, en effet, encourager et promouvoir la transformation locale des matières premières et aussi soutenir l’entrepreneuriat local.
Pour le président de cette structure, la lutte contre le faux Faso Dan fani est un combat noble, d’où son invite « aux commerçants du fil et des pagnes tissés Faso Dan fani et l’ensemble de la population à un sursaut patriotique pour la consommation des produits locaux estampillés made in Burkina Faso ».
Il appelle également le gouvernement burkinabè à renforcer les mesures entrant dans le cadre de la lutte contre le faux Faso Dan Fani.
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Jean-François SOME
Minute.bf