Le Mouvement Panafricain du Gabon salue la dynamique de lutte contre « l’impérialisme français » dans l’Alliance des Etats du Sahel (AES). En conférence de presse, le lundi 23 décembre 2024 à Ouagadougou, le mouvement a appelé les autorités gabonaises à « quitter les atermoiements et franchir le pas en clarifiant leur position vis-à-vis de cette France profondément en agonie aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur ».
Un vent de « libération » souffle sur le continent. Ce postulat du Mouvement Panafricain du Gabon se fonde sur le constat d’une « France totalement en désarroi dans ses supposés pré-carrés qui, du reste, mènent des luttes âpres pour leur autodétermination ». « Partout, a fait remarquer le président du Mouvement, Pamphile Ossaloyika Yanga, surgissent des sentiments anti-politique française, du fait d’un certain passé incisif et d’un présent poignant et maléfique fait d’exploitation éhontée des richesses et de caporalisation des mentalités des larges masses africaines ». En illustration, les conférenciers citent la dynamique des trois pays de l’AES : le Burkina, le Mali et le Niger.
Le Mouvement Panafricain du Gabon salue « l’ingéniosité » des chefs d’Etat de l’AES qui a permis de créer cette entité qui, « à coup sûr va sublimer, magnifier et élever les espoirs de tout un continent à la stature et la noblesse retrouvées ».
Pour Pamphile Ossaloyika Yanga, « les peuples des trois pays formant l’AES sont des pionniers à respecter, à suivre, à protéger pour leur éviter les pièges cyniques des exploiteurs des ressources du continent ».
Pour ce faire, les conférenciers appellent les autres pays africains, notamment leur pays, le Gabon à suivre le pas des Etats de l’AES. « C’est le lieu pour moi, de lancer un pressant appel aux dirigeants de mon pays, le Gabon, de quitter les atermoiements et franchir le pas en clarifiant leur position vis-à-vis de cette France profondément en agonie aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur », a signifié Pamphile Ossaloyika Yanga, invitant les autorités gabonaises à « la rupture et à l’amorce d’une marche radieuse pour un Gabon libre, prospère et indépendant ».
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