La fermeture du lycée Philippe Zinda Kaboré est revenue au centre des discussions lors de la conférence de presse du MPP animée ce lundi 20 Septembre 2021 par le président du parti.
Pour Simon Compaoré, principal conférencier du jour, il était temps de rénover « ces vieux bâtiments » qui datent d’une autre époque.
« Je suis un ancien élève du lycée Philippe Zinda. En 1971, j’étais au lycée Zinda (peut-être que certains d’entre vous étaient à quelque part), alors je veux parler de ce que j’ai vu. Je ne raconte pas, j’ai vécu. Je sais que quand j’étais là-bas, le plus grand bâtiment était le bâtiment H situé à côté du terrain et le bâtiment était déjà réputé être incliné. On avait peur. Donc à l’heure actuelle, les bâtiments qui sont là-bas sont des vieux bâtiments », a témoigné Simon Compaoré.

Pour lui, il était temps que ces bâtiments soient revisités. « En principe, les mesures de précautions voudraient que de tels bâtiments qui abritent de milliers de personnes soient revisités, expertisés et qu’on soit sûr que ces bâtiments peuvent abriter des personnes », a-t-il indiqué.
Le lycée Philippe Zinda Kaboré a aussi été le théâtre des grèves scolaires qui ont occasionné le saccage des matériels (serveurs, unité centrale, ordinateur, etc.) et des tables-blancs, selon les premiers responsables de cet établissement public. Simon Compaoré a dénoncé l’attitude des élèves qui ont posé des actes de vandalisme.
« Les élèves ont fait du n’importe quoi et je suis le premier a être écœuré, révolté. A notre temps, ça ne pouvait même pas passer à la tête d’un élève de faire cela. Il y a eu une dégradation des mœurs et je ne comprends pas ceux qui disent de ne plus donner de fessées. Je n’ai plus d’enfants pour donner des fessées mais j’en donne à mes petits enfants », a soutenu Simon Compaoré.
Minute.bf