Le parti Union pour la Renaissance/Parti Sankariste (UNIR/PS), à travers sa jeunesse, s’est prononcé sur l’ouvrage de l’ancien président Jean Baptiste Ouédraogo intitulé, « Ma part de vérité ». C’était le 10 février 2020 face à la presse à Ouagadougou. Une « part de vérité » qui a défrayé la chronique et provoqué cette sortie médiatique des jeunes de L’UNIR/PS.
« Tout son ouvrage relate la relation conflictuelle qu’il a eue avec le camarade Thomas Sankara et certains de ses compagnons », a affirmé Samdpawendé Ouédraogo, secrétaire national de la jeunesse de l’UNIR/PS. Pour les jeunes du parti, le président Jean Baptiste Ouédraogo était idéologiquement opposé à Thomas Sankara et « quoi de plus normale qu’il décrive Thomas Sankara comme un assoiffé de pouvoir et un opportuniste », a indiqué M. Ouédraogo.
Ce livre, à bien comprendre les jeunes de l’UNIR/PS, contient des contres vérités qui visent à égarer la jeunesse. C’est la raison pour laquelle les jeunes du parti Sankariste, estiment que seule la formation politique et idéologique permettront d’établir la vraie vérité, et empêcher à ce qu’on fabrique une autre image de Sankara. « Pour nous, ce qui ressemble à du fabriqué, c’est de nous dire que Thomas Sankara est assoiffé de pouvoir, un traître à la patrie et un opportuniste, comme s’évertue à démontrer Jean Baptiste Ouédraogo dans son ouvrage », a dit le secrétaire général.
D’une manière générale, selon ces jeunes, « le président Jean Baptiste Ouédraogo dans son livre, n’a fait qu’un condensé de ressenti mal digéré pour égrener avec haine, jalousie et méchanceté son échec dans sa courte gestion de l’État ».
Pour conclure, les jeunes sankaristes ont tout simplement estimé qu’au regard « des jugements de valeur sans la moindre analyse critique et autocritique, on peut sans conteste affirmer que l’auteur dans son ouvrage est dénué de toute objectivité malgré un recul d’environ quarante ans qui sépare les événements et l’apparition de l’ouvrage ».
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf