Lors du sommet virtuel de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) le jeudi 20 août 2020, sur la situation malienne, le président Bissau Guinéen Umaro Sissoco Embaló n’a pas manqué de tacler les présidents qui sont tentés de briguer un 3e mandat. Selon le journal Jeune Afrique, ce dernier a qualifié de « coup d’Etat » les 3e mandats dans certains pays de la sous-région.
Si le président Umaro Sissoco Embaló à l’instar de ses pairs s’est aligné sur le principe de sanctions contre les putschistes maliens, il a aussi voulu savoir pourquoi l’organisation ne considerait pas les troisièmes mandats comme des coups d’Etat.
Pour le président bissau-guinéen, la CEDEAO devrait » adopter la même position pour tous les coups d’Etat » tout en considérant que « les 3e mandats sont aussi des coups d’Etat « . Une position embarrassante au sein l’organisation quand on sait que certains chefs d’Etat de la sous-région sont à la recherche de leur 3e mandat.
Par ailleurs, cette sortie qui semblait viser directement les présidents Alpha Condé de la Guinée Conakry et Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire lui a valu une réaction de ce dernier qui l’a traité de « filston ».
La Rédaction
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