L’Association des éditeurs et professionnels des médias en ligne du Burkina (AEPML) a été reçue par le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement et des relations avec le Parlement, Ousséni Tamboura ce 21 janvier 2021. Une rencontre de prise de contact qui a permis à l’association de soumettre au ministre nouvellement installé les problèmes auxquels ses membres sont confrontés.
« C’est une rencontre de prise de contact avec notre ministre de tutelle nouvellement installé qui a bien voulu nous recevoir pour faire connaissance avec le secteur des médias en ligne », a laissé entendre le porte-parole de l’association des éditeurs des médias en ligne, Cyriaque Paré, à sa sortie d’audience. À l’en croire, il s’est agi de « discussion sur les problèmes spécifiques des médias en ligne afin de travailler en bonne intelligence pour atteindre de bons résultats ».
Les problèmes des médias en ligne exposés par l’association
Cette rencontre, des dires de Cyriaque Paré, « fut une occasion d’exposer les problèmes que les médias en ligne rencontrent sur le terrain ». Ce sont entre autres « des problèmes liés à la fiscalité en ce sens que l’entreprise de presse n’a pas de fiscalité spécifique alors qu’elle reste une entreprise spécifique de par le service public qu’elle rend; il y a également le problème de l’accès à la manne publicitaire émise par l’administration publique; la question des avantages de la carte de presse et enfin la question de l’augmentation de la subvention de l’État », égrène ainsi le porte-parole de l’association.
Cette rencontre a aussi été le lieu pour ces patrons de presse en ligne de demander l’accompagner de leur ministre dans un plaidoyer auprès des opérateurs de téléphonie mobile dont, indiquent-ils, « être des apporteurs de clients de par la consommation de l’information en ligne des citoyens ».
En effet, de l’analyse de Cyriaque Paré, le problème est que la presse en ligne produit de l’information en ligne et les clients des téléphonies mobiles payent la connexion pour avoir ces informations alors que les organes de presse en ligne en retour n’ont pas d’avantages spécifiques liés à cette production d’information.
Tout compte fait, Cyriaque Paré a positivement apprécié la démarche du ministre qui a été d’entendre les organes de presse en ligne pour connaître leurs préoccupations mais dit cependant attendre « les résultats de cette démarche sur le terrain ».
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf