Le ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, a ouvert, ce jeudi 28 novembre 2024, les travaux de la deuxième session ordinaire du Conseil d’administration du Secteur ministériel (CASEM) de son département pour l’année 2024. Cette session vise à examiner le système d’assurance sociale au Burkina Faso et à adopter le programme d’activités 2025 du ministère.
« Le système de sécurité sociale contributive au Burkina Faso : forces, faiblesses et perspectives », tel est le thème central des travaux de cette session. À travers cette thématique, les agents du ministère vont dresser un diagnostic approfondi de la sécurité sociale contributive au Burkina Faso, afin d’identifier ses forces, relever ses faiblesses et proposer des perspectives pour l’année à venir.
En ouvrant les travaux, le ministre d’État, Bassolma Bazié, a invité l’ensemble des acteurs à un diagnostic sans complaisance du système de prévoyance sociale pour garantir un accès équitable de tous les travailleurs à ce dispositif. Selon lui, chaque Burkinabè est en droit d’espérer une protection sociale adéquate. À cet effet, il a rappelé que l’État burkinabè a mis en place un mécanisme visant à prendre en charge certains risques sociaux qui affectent la vie économique des individus, en diminuant leurs revenus ou en augmentant leurs dépenses.
« En plus de l’adoption de textes législatifs et réglementaires, des politiques et stratégies ont été élaborées et mises en œuvre, avec l’ambition d’étendre progressivement la couverture de la protection sociale à toute la population. En dépit de ces efforts, force est de constater qu’une minorité de la population burkinabè bénéficie réellement des mécanismes d’assurance sociale », a déploré le ministre. Ce CASEM devrait donc permettre, selon ses attentes, d’aboutir à des propositions pour une amélioration continue de la protection sociale au Burkina.
Outre l’évaluation du système de sécurité sociale, ce 2e CASEM de l’année 2024 inclut à son ordre du jour l’examen et l’adoption du programme d’activités de 2025. À ce propos, Bassolma Bazié a exhorté les participants à des échanges francs et constructifs, afin de doter le ministère d’un programme « ambitieux », qui tient compte des réalités et défis du contexte national. Il a par ailleurs précisé que le programme en discussion met en lumière des actions visant à renforcer la performance de son département et à promouvoir un travail décent pour tous.
Et parmi les priorités identifiées pour 2025 figurent, a l’en croire, « l’amélioration du processus de recrutement des agents publics ; l’opérationnalisation du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) ; l’implémentation du référentiel qualité de l’administration publique ; la digitalisation des services, avec leur intégration dans le Guichet Virtuel de l’Administration Publique ; le contrôle des établissements du secteur privé ; la visite des lieux de travail dans l’administration publique ; l’immatriculation des mutuelles ».
Bassolma Bazié s’est dit convaincu de ce que les propositions issues de cette session contribueront à l’atteinte des objectifs fixés par son département.
Oumarou KONATE
Minute.bf