vendredi 13 décembre 2024
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Niger : Les militaires au pouvoir dénoncent les accords militaires avec la France

Les militaires au pouvoir en République du Niger, ont dénoncé, le jeudi 3 août, les accords militaires de 1977 qui lient leur pays à la France.

Après le Mali le 2 mai 2022, le Burkina Faso le 28 février 2023, c’est au tour du Niger de dénoncer, ce 3 août, les accords militaires signés avec la France depuis le 19 février 1977.

« Face à l’attitude désinvolte et à la réaction de la France relativement à la situation interne qui prévaut dans notre pays, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie décide de dénoncer les accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense avec cet État, notamment l’accord du 19 février 1977 sur la coopération militaire technique, conformément à son article 12 et au préavis de 3 mois », ont écrit les militaires au pouvoir, dans un communiqué.

Ils ont ainsi dénoncé « l’accord du 25 mai 2013 relatif au régime juridique de l’intervention desmilitaires français au Niger pour la sécurité au Sahel, conformément à son point 7 et au préavis d’un mois ; l’accord du 19 juillet 2013 sur le statut des militaires français présents au Niger dans le cadre de l’intervention française pour la sécurité au Sahel, conformément à son article 13 et aupréavis de 6 mois ; l’arrangement technique du 2 janvier 2015 relatif au stationnement et aux activités du détachement Interarmées français sur les territoires de la République du Niger, conformément à son article 13 et au préavis de 30 jours ».

Les nouvelles autorités ont aussi dénoncé le protocole additionnel du 28 avril 2020 à l’accord du 25 mars 2013 relatif au régime juridique de l’intervention militaire française au Niger pour l »a sécurité au Sahel et à l’accord du 19 juillet 2013 sur le statut des militaires français présents au Niger dans le cadre de l’intervention française pour la sécurité au Sahel, déterminant le statut du détachement non français de la force, conformément à son article 4 et au préavis de 90 jours ».

Ils assurent a cet effet, qu’une « correspondance diplomatique sera adressée à cet effet. »

Il faut rappeler que le « commandement militaire » au Niger à renversé le président Mohamed Bazoum le 26 juillet dernier, par un coup d’État. Ce coup de force a été dénoncé par la France et la communauté internationale, qui appellent au rétablissement de l’ordre constitutionnel.

Minute.bf

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