À l’occasion de la fête de la nativité, la Police nationale a initié une patrouille avec les journalistes, dans la nuit du mardi 24 décembre 2024 à Ouagadougou. Lors de cette sortie terrain, les journalistes ont pu constater de visu le dispositif sécuritaire mis en place dans les lieux de prière et dans des zones dites criminogènes pour assurer la sécurité des populations.
Dans le cadre de la célébration de Noël et les fêtes de fin d’année, le Commissariat central de Police de Ouagadougou (CCPO) a coordonné avec des journalistes une patrouille dans les lieux de culte et dans certaines zones répertoriées criminogènes.
Cette sortie de terrain avait pour objectif de permettre aux journalistes d’être les témoins oculaires du dispositif sécuritaire mis en place pour célébrer en toute quiétude les fêtes. Conduite par le Lieutenant de Police Cheick Omar Ouédraogo, spécialiste de la Brigade Anti-Criminalité (BAC), l’opération a commencé à 21 heures au Lycée Philippe Zinda Kaboré avec pour cible les lieux de prière.
La première étape a été jalonnée par des contrôles rigoureux dans l’église de l’Assemblée de Dieu de Gounghin, la Paroisse Christ-Roi de Pissy, la Paroisse Saint-Jean XXIII. Sous la vigilance des Unités d’Intervention Polyvalente (UIP) et de la BAC, les fidèles et leur matériel : sacs, bagages et véhicules ont été passés à la loupe, et ce, même dans les parkings.
Dans la deuxième étape, le cap a été mis sur la Cathédrale de Ouagadougou. Dans ce lieu de prière, les journalistes ont pris langue avec le Capitaine Oumarou Dabal, alias « Cobra », chef du bureau des opérations.
Avec lui, rien à signaler. Le Capitaine Oumarou Dabal, a cependant, saisi l’occasion pour saluer sa hiérarchie, les efforts des autorités, singulièrement, le président du Faso et le ministre de la Sécurité, pour l’acquisition d’équipements modernes de point, capables de contenir toutes menaces. Il s’agit en effet, des drones de surveillance de dernière génération capables sur un rayon de 500 mètres de prendre des images en temps réel, et même de zoomer sur un téléphone pour y lire les messages à une hauteur considérable. « Grâce aux moyens mis à notre disposition, nous sommes déterminés à garantir la paix et la sécurité pour nos concitoyens. Toutes les dispositions sont prises pour anticiper sur n’importe quelle menace. Ici, nos hommes sont aux aguets. Il y en a même d’autres en civil. Donc, s’il y a un problème, ils nous alertent et nous réagissons immédiatement », a déclaré le Capitaine Oumarou Dabal, alias « Cobra ».
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L’étape suivante de cette immersion des journalistes dans l’environnement policier a été marquée par une halte sur l’Avenue Kwamé N’krumah, où était stationnée une équipe apte à intervenir à tout moment. Après échange de quelques mots et une pause-café, l’embarquement a été fait pour la dernière phase de l’opération, la zone criminogène de Rayongo.
A Rayongo, les personnes qui empruntent les voies principales et comme celles qui passent par les six mètres ont été contrôlées. Selon le chef de l’opération, cette équipe est spécialisée dans la répression des actes de grand banditisme. « Nos missions incluent la lutte contre le terrorisme avec une surveillance renforcée des installations sensibles, la collecte de renseignements et des mesures préventives. Nous menons aussi des actions contre la criminalité urbaine, comme les vols à l’arraché, les cambriolages et le trafic de drogue. Jusqu’ici, tout se déroule sans incident majeur », a fait savoir le Lieutenant de police Cheick Omar Ouédraogo.
« Les riverains satisfaits des mesures sécuritaires »
Les usagers de la route, notamment les riverains du quartier Rayongo ont salué les mesures sécuritaires prises à l’occasion des fêtes de fin d’année. Pour Rasmata Tiendrébéogo, une fidèle, la présence de la Police crée un environnement de confiance. « La présence des Forces de l’ordre me rassure énormément. Je suis très contente. Cela va nous permettre de fêter tranquillement. Elles font un excellent travail et nous prions pour leur protection », a-t-elle soutenu.
De même, le riverain Sidi-Abraissouf Tapsoba, se dit rassuré du contrôle effectué par les agents de sécurité. Il a fondé l’espoir que ces efforts vont contribuer à ramener la paix au Faso.
En rappel, depuis le 1er décembre 2024, le Commissariat central de Police de Ouagadougou a pris des mesures fortes pour permettre aux populations de célébrer une fin d’année en sécurité. Ces mesures sont en vigueur jusqu’en janvier 2025.
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Jean-François SOME
Minute.bf