Le Secrétaire général de la Primature, Abdou-Salam Gampéné, a présidé, le mercredi 30 octobre 2024 à Ouagadougou, les travaux de l’atelier national de validation de l’avant-projet de loi relatif à l’alimentation et à la nutrition scolaires (APL-ANS) au Burkina Faso.
Cet atelier initié par le Secrétariat Permanent de l’Initiative Présidentielle (SP-IP) « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour », avait pour objectif d’examiner les objectifs principaux et la portée de cet avant-projet de loi, de définir le rôle des divers acteurs impliqués, d’analyser chaque article du texte, ainsi que de discuter et amender les projets de décrets d’application.
Ouvrant les travaux, Abdou-Salam Gampéné a rappelé que cet atelier représente une étape importante pour amener tous les acteurs vers un consensus national, en s’assurant de la contribution de chacun dans l’application de ce projet de loi qui inclut aussi bien l’État que les acteurs non étatiques et les partenaires techniques et financiers. Il a souligné l’importance de cette Initiative présidentielle qui vise, dit-il, à combler un manque crucial dans la régulation et l’organisation des cantines scolaires.
« En 2021, l’Initiative Présidentielle “Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour” a été mise en place pour établir un lien entre la production locale et les cantines scolaires. Ce projet vise non seulement à assurer la sécurité alimentaire des enfants, mais aussi à soutenir les revenus des ménages ruraux. Une étude a montré qu’un cadre juridique était essentiel pour coordonner les interventions des différents acteurs dans ce domaine », a-t-il expliqué.
Pour sa part, Dr Alice Sidibé-Anago, Secrétaire permanente de l’Initiative Présidentielle, a rappelé que ce projet répond également aux défis économiques du pays. « En dépendant de la production agricole locale aux cantines scolaires, nous nourrissons les enfants tout en soutenant les ménages ruraux et en améliorant la résilience de notre économie », a-t-elle déclaré. Elle a indiqué que cette initiative vise à créer un marché pour environ 9 millions d’enfants, une opportunité pour les producteurs locaux et un moyen de renforcer la sécurité alimentaire face aux chocs mondiaux tels que la Covid-19 et le conflit russo-ukrainien
Dr Sidibé-Anago a en outre réaffirmé l’engagement des autorités à favoriser l’utilisation des ressources locales pour subvenir aux besoins alimentaires des jeunes générations, en vue de bâtir un « Burkina Futur » prospère et autosuffisant.
« L’objectif final est de garantir une alimentation saine aux enfants burkinabè, afin qu’ils puissent réussir leur parcours scolaire et contribuer au développement d’un Burkina Faso solide et résilient », a-t-elle conclu.
Le SG de la Primature a salué l’engagement du SP-IP, des acteurs impliqués, et des partenaires techniques et financiers et a souhaité que ce projet permette d’assurer un avenir meilleur pour les générations futures. « L’objectif ultime est d’assurer aux enfants burkinabè une alimentation saine qui favorisera leur développement physique, cognitif et psychique, et leur permettra de devenir des acteurs du Burkina Futur que nous appelons de nos vœux », a-t-il souligné.
Minute.bf