L’Observatoire national de l’Emploi et de la Formation professionnelle (ONEF) et ma Direction générale de la promotion de l’emploi (DGPE) du Burkina Faso est au chômage, ce lundi 8 mai 2023. La pluie du week-end a fait une ouverture dans le toit de l’immeuble abritant ledit observatoire, renvoyant du coup les agents de la structure chez eux. Lisez le constat de www.minute.bf !
Après la pluie, c’est le chômage à l’ONEF et à la DGPE. La pluie et le vent violent qui ont émaillé le week-end à Ouagadougou n’ont pas seulement apporté le beau temps. Ils s’en sont également pris au toit de l’immeuble abritant l’ONEF et la DGPE. De loin, l’on peut apercevoir le toit du bâtiment plié à certains endroits.
De l’intérieur, les dégâts sont encore plus visibles avec des flaques d’eau par endroits, des morceaux de briques ici et là, des fissures sur certains murs. « Dieu merci, c’était le week-end et le personnel n’était pas là sinon si c’était un jour ouvrable, ça allait être un danger », s’est exclamé T. Dieudonné Gnoumou, représentant du personnel.
Il révèle que « le bâtiment était déjà dans un état de délabrement avancé » et présentait même « des risques » ces dernières années. Un agent de l’ONEF nous souffle que le problème du bâtiment se pose depuis maintenant 2 ans et que la question a même été posée au cours d’un Conseil d’Administration du secteur ministériel du ministère en charge de l’emploi. Depuis, commentera-t-il, « ce sont des promesses mais rien ». M. Gnoumou a confirmé cela en soutenant : « nous avons posé le problème (délabrement du bâtiment de l’ONEF et de la DGPE, ndlr) aux plus hautes autorités. Nous avons fait plusieurs plaidoyers pour qu’on soit relogé. Mais jusqu’aujourd’hui, je pense, avec les lourdeurs administratives, on a un blocage ou un ralentissement du processus ».
La pluie et le vent n’étant pas associés à ces « lourdeurs administratives », ils ont décidé autrement et M. Gnoumou et ses collègues de services n’ont fait que constater les dégâts. Il a déploré des dégâts matériels notamment des documents qui ont été touchés par l’eau.
Dans cette situation, T. Dieudonné Gnoumou et ses camarades se voient en faiblesse d’assurer le service. Au-delà de quelques responsables, le délégué du personnel nous confie que les agents sont répartis chez eux. S’il pense qu’à l’étape actuelle, travailler en ligne est à explorer, il a réitéré le besoin d’un relogement de la direction pour poursuivre ses activités.
« Un bâtiment qui n’est pas sécurisé, c’est compliqué pour les agents de travailler (…) Notre bâtiment n’a plus de toit et est envahi d’eau. Du moment où ça représente une insécurité pour une partie du personnel, nous demandons à l’autorité s’il pouvait nous reloger dans un bâtiment administratif adéquat et sécurisé pour tout le personnel », s’est exprimé T. Dieudonné Gnoumou.
Franck Michaël KOLA
Minute.bf
C’est presque partout, a l’immeuble fortune ou sont logé certaines structures du memc l’eau des toilettes se recueille avec des sceaux dans bureaux au rez de chaussée