Les Wayiyans ont inauguré un nouveau rond-point de veille citoyenne, baptisé « Rond-point La patrie ou la mort nous vaincrons », dans l’arrondissement 10, secteur 43. Le mouvement Africa vision et développement durable, auteur de ce baptême, a fait « œuvre utile », à l’occasion de cette cérémonie, en bouchant les nids de poules de la voie rouge menant au goudron de l’échangeur de l’Est. C’était ce vendredi 30 août 2024 à Ouagadougou.
Les usagers de la voie rouge de Bendogo, au secteur 43, seront soulagés pour un bout de temps en empruntant le tronçon les menant jusqu’au goudron de l’échangeur de l’Est. En effet, les wayiyans ont mobilisé 3 voyages de camions remplis de terre pour boucher les nids de poule sur la voie. Une action qui a précédé l’inauguration d’un nouveau « rond-point de veille citoyenne ».
Patrick Gampéné, chargé de mission à la présidence du Faso a saisi l’occasion pour appeler les wayiyans, non seulement à la vigilance, mais aussi à la responsabilité. « La veille citoyenne a pour mission de veiller sur nos villages, nos communes et nos villes. Prenez garde ! On ne doit plus être attentiste. Il faut qu’on se mette au travail. Les jeunes qui sont en ville doivent être des VDP dans nos villes, dans nos communes et nos secteurs. Je vous invite à la solidarité, à l’entraide, à l’engagement, au patriotisme et à la responsabilité », a-t-il convié les wayiyans.
Pour le Président par intérim de la délégation spéciale de la commune de Saaba, Zakaria Kinda, l’action des wayiyans vient soulager les usagers de la route. À en croire Mahamadou Yalweogo, SG du mouvement Africa vision et développement durable, cet acte va en droite ligne avec l’engagement communautaire. « L’objectif c’est d’inciter les uns et les autres au patriotisme. Le patriotisme c’est nous même d’abord. C’est nous qui sommes les usagers quotidiens de la route », a-t-il conclu.
Mathias Kam
Minute.bf
Au lieu d’inaugurer la reconquête de pans de territoires occupés, c’est des rond-points qu’ils inaugurent obligeant la presse et les autorités à être de la partie. C’est le comble de l’effondrement du pays. Si Sankara avait été là, tout ce beau monde en bonne santé, dodu serait au front. Hélas!